jeudi 6 mars 2014

du mardi 18 au vendredi 28 février : vacances avec les amis à la découverte d'autres régions du Costa Rica

Mardi 18 février 2014
Nous avons rendez-vous à 7 h 30 ce matin devant chez nous. 
Juan Carlos nous emmène avec sa voiture jusque Quepos, la ville côtière où nous devons récupérer notre voiture de location. De San Gerardo, il s'agit pour nous faire quelques 2 h 30 de route.

 

Nous retraçons les 11 kms de notre chemin de pierres jusque Rivas puis redescendons jusque San Isidro. 


Nous nous arrêtons prendre de l'essence, je règle la note, il y en a pour 20.000 colones, soit 40 dollars. Nous traversons le centre ville. Juan Carlos m'arrête à une boutique pour animaux où je peux acheter des croquettes pour DJ et ses vacances car je ne pourrai lui concocter ses bons petits plats frais.
Nous reprenons la route en direction de Dominical sur la côte. De là nous remontons vers le Nord sur la 34.


Sur des kilomètres et des kilomètres, de part et d'autre de la route, des champs de palmiers. Ici, les fruits sont récoltés pour faire l'huile de palme. Ce fameux pays qui mise tant sur le tourisme écologique a-t-il dû répondre aux sirènes de l'économie que constitue cet or vert? Certains arbres n'ont cependant pas l'air d'avoir été plantés hier.

Nous arrivons sur Quepos, en bordure Pacifique, cela faisait longtemps qu'on ne l'avait pas vu celui-là, vers 10 h 45. Nous sommes sensés récupérer la voiture à 11 heures. A notre arrivée on nous indique que les précédent clients ont du retard et qu'ils arrivent du Panama. Quand j'indique au loueur notre destination, il est un peu inquiet pour l'auto que nous lui avons réservée, une Toyota Yaris, petit modèle, il nous dit que les routes sont mauvaises et caillouteuses.
On aime l'aventure, va, on fera avec, je réponds, de toutes les façons on n'a pas le choix, ils n'ont rien d'autre sur toute la côte en raison d'un gros événement qui se passe à Uvita, un peu plus au sud.


On a le temps d'inviter Juan Carlos à déjeuner dans un restaurant tout proche. La voiture de Juan Carlos, admirez ce fier véhicule, modèle Galloper.
Nous retournons à l'agence un peu après midi, il s'agit de l'agence Toyota Rent a car. Notre Toyota est arrivée.
Tout à coup, le monsieur voit que nous avons un chien. Et de là de nous sortir que la politique de la maison interdit les animaux dans les autos. Les raisons invoquées sont fumeuses, un coup l'assurance, un coup le nettoyage. Mon chien en voiture est toujours installé aux pieds du passager et il salit certainement moins que des gamins assis à l'arrière à avaler de la glace ou des chips mais bon. En fait, ce qui est interdit dans noter agence signifie que tu dois payer plus cher. On me demande 250 dollars de plus de frais pour le véhicule et là je pourrai emmener mon chien. Encore une fois, que faire? J'ai fait déplacer une personne pour nous accompagner sur plus de 100 kms, nous n'avons que cette voiture sur toute la côte de disponible..
Un rien contrarié je dis que j'accepte de payer!
Je fais le tour de la voiture avec un employé, Martina fait le point sur la location, les assurances. Là encore, une petite surprise, l'assurance que nous avions prise, à 100 dollars, croyant qu'il s'agissait d'une formule complète, n'est en fait que la formule de base. Pour avoir une couverture complète, l'assistance... ce que lorsque je loue en France je ne prends pas. Mais bon ici je ne connais ni les routes ni le code de conduite Costa Ricaine. Allez, 6 dollars de plus par jour.
Le tour de la voiture montre une voiture rayée un peu de partout, il a dû y avoir un choc sur le pare-choc avant, mais globalement, cette voiture me semble plutôt pas mal.

12 h 50 nous sommes enfin parés pour prendre la route, la voiture chargée à bloc, la boite du chien glissée entre les enfants, sans oublier les boites et bouteilles en plastiques contenant les élevages en tous genres d'Etienne, une vingtaine de chenilles de notre jardin, un mini terrarium... Attends que le gars les voit, il va nous faire payer une taxe, c'est certain. Partir en vacances en Toyota Yaris à 4 plus un chien et quelques insectes, même sans avoir beaucoup de valises, le mètre carré commence à être cher. On m'a promis 3 ou 4 heures de route pour monter jusque Monteverde (t'as vu Monte verde? non j'ai vu monter personne! poet), alors on traine pas.


On remonte sur la 34, qui longe parfois la côte de si près que l'on croirait pouvoir toucher le sable. Le thermomètre extérieur de l'auto indique 35 degrés. Mais pas de sable aujourd'hui, je voudrais arriver au plus tôt à destination, de jour surtout, d'autant plus que les gens sont toujours très vagues sur le temps nécessaire pour arriver quelque part. 


Il faut bien de temps en temps partager la route...
Nous réaliserons en 2 heures quelques 130 kilomètres, ce que j'estime une bonne moyenne pour le Costa Rica.


Nous ne manquerons pas cependant de nous arrêter sur le bord de route acheter auprès de l'un de ces nombreux vendeurs ambulants deux énormes noix de coco, 500 colones (1 dollar) l'unité. 

Trop bonnes, tout le monde sans exception est ravi.

Nous récupérons l'Interamericana que nous quitterons pour prendre la direction Sardinal et Monteverde; Il nous reste 40 kilomètres. Je prends de l'essence à la station qui fait l'angle de l'intersection. J'en ai pour 8.400 colones, soit 17 dollars ou 13 euros.





Sur 20 kilomètres une route pas bien large et qui grimpe pas mal, certes, mais une route goudronnée assez agréable. En revanche les 21 derniers kilomètres, c'est de la piste de pierre. Cependant, rien à voir avec la route de San Gerardo. 


La route est ici plus large, la vue est globalement plus dégagée. Juste quelques endroits avec des cailloux un peu plus gros qu'il faut éviter mais pas de grosses ornières ou crevasses pièges. 


Les paysages sont grandioses. 
Nous arrivons à Monteverde vers 16 heures. Notre Toyota n'aura pas à eu à souffrir du voyage, tout s'est très bien passé. La route est de nouveau goudronnée juste avant l'arrivée à la ville (j'apprendrai que vivent ici à l'année quelques 7.000 âmes). Il était temps les gars, merci.
Nous trouvons notre hôtel Le Manakin Lodge.. On sort de la voiture, le choc! on se caille ici. Un vent terrible et la temperature n'est pas au top. Si j'avais su cela, on aurait peut-être profité un peu plus longtemps des 35 degrés qu'indiquait notre thermomètre il y a moins d'une heure.

Dès notre arrivée, en guise de bienvenue donc, le monsieur de la réception nous demande si nous avons reçu son e-mail aujourd'hui. Aujourd'hui on est sur la route depuis 7 h 30 du matin pour te rejoindre lui répond-on. Bon en fait je ne comprend pas dans le détail son mail, soit disant un client aurait cassé un tuyau d'eau, que la catégorie de chambre que nous avions réservée n'était pas disponible ce soir mais que devrions prendre une autre. Tiens donc, le coup du problème d'eau cela faisait longtemps que je ne l'avais pas entendue celle-là surtout on ne la connaissait pas. Pour info, il s'agit généralement d'une excuse pour ne pas dire que l'hôtel pratique du surbooking ou qu'il s'est planté dans ses résas. 
Méthode connue également chez les compagnies aériennes.
De toutes les façons le problème sera réglé lorsque nous lui signalons, ce que nous n'avons pu faire par mail, ayant réservé via Booking.com et que l'e-mail que nous avions essayé d'adresser à l'hôtel nous était revenu, que nous avons un petit chien. 
Bien-sûr, on commence à avoir l'habitude, ce n'est pas lui, il adore les chiens, mais certains clients n'aiment pas les chiens blah blah et la politique de la maison est de ne pas accepter les animaux. Et dis-moi, vieux, que fait ce bâtard affreux allongé au milieu de la cour? Mais qu'est-ce que j'en ai marre de ces réponses alambiquées. On l'a compris, le Costa Ricain ne veut pas prendre sur lui la responsabilité d'une réponse négative. Il faut tourner autour du pot ou mettre cela surle dos de quelqu'un d'autre.
Parce qu'une mémère américaine n'aime pas les chiens, je ne vais pas pouvoir rester ici. Génial! Pas de panique, à tout problème sa solution. Il téléphone un peu à différents endroits, "pas de chien!" Il nous donnera finalement l'adresse d'un petit hôtel juste un peu plus bas à 200 m. On lui demande ce qui va se passer avec notre réservation chez lui? Il nous rassure en nous disant qu'ils ne chargeront rien pour notre réservation. Trop aimable!

Nous nous rendons à l'autre hôtel. Je rencontre le propriétaire Alexis. Je vais devoir  négocier sec un très long moment pour pouvoir nous faire accepter avec notre petit chien. Au final, un grand merci à lui de nous avoir accepté. Ouf on a au moins de quoi dormir ce soir. Oh, ce n'est pas le grand luxe, les enfants dorment en lit superposé, Martina et moi dormirons dans deux lits simples séparés, la salle de bain et les toilettes sont sur le pallier, mais c'est propre. Le tarif est de 16 dollars par jour et par personne, taxes et petit-déjeuner compris. C'est aussi un peu plus cher que les 55 dollars la chambre par nuit, petit-déjeuner compris, de l'autre hôtel.
Bon on ne dormira pas dans le même hôtel que les amis qui arrivent demain, c'est dommage.
Nous allons prendre une douche bien méritée, nous sommes un peu abattus par cette journée de bataille. Notre DJ est comme toujours super, sympa et tout. Le pauvre, il ne sait pas tout ce que nous endurons pour le faire accepter un peu partout.
Mais la journée n'est pas terminée.
Je me renseigne auprès du propriétaire pour un restaurant où l'on voudra bien de mon animal. Il m'indique une adresse, le Sabor Tico car je lui ai dit que je privilégiais les restaurants typiques aux autres restaurants pour touristes, toujours beaucoup plus chers.

Il me précise également une chose importante à regarder lorsque l'on consulte une carte de menu au Costa Rica : savoir si les tarifs sont "impuesto incluido" ou encore "taxes comprises". En effet les taxes qui peuvent se rajouter ce n'est pas rien. Il faut parfois rajouter 13 % de taxes + 10 % de service. De quoi saler une note de suite. Généralement, il est noté sur la carte s'il faut rajouter telle ou telle taxe ou non.

Nous reprenons notre auto en direction du village de Monteverde. Nous en sommes à 2 kms.
Je vais interroger le serveur sur l'acceptation de notre chien dans son établissement. Il demande à voir la bête, restée avec le reste de la famille dans l'auto. 
Notre Dj passera l'examen avec maestria, il faut bien dire qu'il est très beau non?


Nous pouvons enfin apprécier notre premier dîner de vacances: casado, burrito, soppa... riche!
Après cela un bon gros dodo, on l'a bien mérité.

Mercredi 19 février 
Le propriétaire nous a indiqué que, tourisme oblige, l'heure du petit-déjeuner serait de 8 heures pour tout le monde. 


En fait ici l'ambiance est plutôt Pension ou chambre d'hôte.


Il a fait un vent terrible la nuit dernière, j'avais l'impression que la maison allait nous tomber dessus.
Allez, aujourd'hui est une nouvelle journée, tout va bien se passer, c'est certain!!

Don Alexis nous sert des fruits frais, superbes, des oeufs brouillés, des pancakes et du miel, excellents, du café, bien noir, et les enfants auront droit à un chocolat chaud comme Monsieur Alexis nous l'avait promis. On discute avec ce dernier, vraiment très sympa. Je vous le disais, tout va s'arranger.

Bon allez, mauvaise surprise sur le mail ce matin. Il nous est indiqué par Booking.com que nous avons été prélevés de la somme de 220 dollars sur notre compte, soit la totalité du séjour chez Manakin Lodge, l'hôtel où nous n'avons pu aller. Gloups! Nous repassons à l'hôtel en question où nous retrouvons la personne que nous avons rencontrée hier qui ne devait soit disant pas travailler aujourd'hui. Il nous redit que eux ne chargeront rien. Et toujours dans la cour, ce chien bâtard alors que le nôtre n'a pas été accepté de séjour. De plus, partout autour dans la rue, des chiens qui traînent. On donne notre numéro de téléphone et demande de nous appeler lorsque les amis arrivent.

Nous avons décidé de nous rendre ce matin au jardin de papillons de Monteverde. La dame à l'accueil est du Québec. Son mari américain et elle ont acheté le lieu il y a 14 mois.



Notre chien est accepté.
On fait un premier tour seuls.







On assiste à une présentation par le monsieur d'insectes, assez spectaculaires pour certains scarabés Hercule ou autres cafards géants.  


Sympathique tarantule : on a beau te dire que sa morsure n'est pas plus méchante que cela, hein?
Comme toujours Etienne est partant pour toucher toutes ces bestioles, jusqu'au scorpion noir que l'on nous dit inoffensif.



Il est dans son monde, là. Les autres clients, des Américains, sont horrifiés!
Une volontaire du jardin arrive, elle va relâcher des papillons nés ce matin. On la suit pour un deuxième tour des différentes "serres" présentant des environnements et donc des espèces différents.



On peut également observer, dans leur élément, les fameuses fourmis coupeuses de feuilles. Etienne est en plein rêve éveillé.

On quitte le jardin, reprenons la route vers le Parc de Monteverde.

Déjeuner au Stella's Bakery qui accepte le chien. Service aimable, superbes pâtisseries. On s'est encore fait regarder de travers par une vieille dame Américaine qui regarde notre chien ( Nous nous sommes installés seuls dans une salle avec aucun autre client possible donc notre chien ne pouvait déranger personne; de toutes les façons notre petit compagnon comme à son habitude a pris ses marques et s'est très rapidement allongé à nos pieds sous la table pour faire sa sieste habituelle au restaurant. Une perle ce chien.)






On profite bien de l'endroit pour observer les oiseaux multicolores.


On apprécie une nouvelle fois la cuisine locale, sans oublier de goûter les boissons.




DJ a lui aussi été attiré par une bestiole vers laquelle il se serait bien dirigé, s'il n'avait eu sa laisse.









On va un peu promener autour, voir des endroits que nous pourrons visiter avec les amis et les enfants.

Nous irons jusqu'au village de Monteverde voir de quoi il retourne.

Bon, faut pas s'attendre à une architecture originale. 



Une rue qui fait le tour, des commerces, des restaurants, voilà. On en profite pour demander à deux ou trois restaurants s'ils acceptent ou non les chiens : pas facile mais on trouve, surtout chez les restaurants modestes style Sodas . Cela tombe bien, c'est ce que l'on cherche.

Vers 16 h 30, on va pour passer à l'hôtel où la famille Hidalgo doit arriver, quand le téléphone sonne. Ils viennent d'arriver. A peine une minute plus tard on est là. Ils ont fait un voyage éprouvant de San Jose. Leur véhicule, un joli RAV 4 Toyota est équipé d'un GPS, mais manifestement sur les routes Costa Ricaines, cela ne doit pas bien fonctionner avec toutes ces routes-chemins. Il semblerait que l'appareil leur ait fait parcourir près de 100 kms supplémentaires et dans des chemins affreux. Enfin, tout le monde est là.

A côté de chez eux, un trio de jeunes américains qui n'ont pas fermé leur porte et qui parlent à voix haute avec leurs bières bien en évidence. 

On les laisse s'installer. On se donne rendez-vous un peu plus tard pour le dîner.
Nous retournerons au Sabor Tico.

Jeudi 20 février 
Nouveau petit déjeuner dans notre pension du Bellbird. 



Ce matin au petit déjeuner, des fruits, du jus de pastèque, des fourrés au fromage et les autres aux haricots. Très bon , encore une fois.

Les Hidalgo nous ont rejoint. Beaucoup de bruit dans leur Hotel, le Manakin Lodge. Une famille au-dessus avec des enfants dont on aurait dit qu'ils étaient en train de détruire le mobilier, les même qui laissent les mêmes enfants cogner le jeu d'échec dans tous les sens, toujours le trio de jeunes super bruyant et sans gêne. La douche pas vraiment chaude, un petit déjeuner bôf, voilà pour leur première nuit à Monte verde. Allez les amis, tout va aller mieux à présent.

Nous partons vers le sentier du Bosque eterno de los ninos. Quelques 3 kms de sentiers. 



Sympa. Bon, ok, pas de rencontre sensationnelle du type paresseux mais deux gros rats et juste quelques oiseaux. Sympathique marche au milieu des plantes tropicales.





On a renforcé l'équipe promeneuse de toutou.











Nous ressortons vers 11 h 30.
Nous retournons sur le parking de Stella's Bakery. 
La suite du programme est théoriquement la visite des chauve-souris. Sauf que depuis ce matin, la compagnie d'électricité a coupé le jus. Ils sont en train d'installer de nouvelles lignes et ce jusque 13 heures.



Nous déjeunerons donc. On profite toujours des oiseaux toujours très présents dans le jardin. 






Certains prennent vraiment très au sérieux leur rôle d'explorateurs de salon, jusqu'au bout du chapeau!!! Magnifique!



On profite du temps disponible pour aller tous balader au village de Monteverde.
Retour pour les chauve-souris un peu avant 16 heures. Fred et moi, accompagnés de notre cher Beagle, promènerons autour en attendant le reste de la famille.






Alors, Etienne, tu entends bien, cette fois?
















Ravissantes petites bêtes, et utiles avec ça!

Ce soir, dîner dans un tout petit Soda de Monteverde nommé Soda del Campesino. On goutte un vin rouge. Ouahh! il arrache!

Vendredi 21 février
On est décidément très content de notre pension. Très pratique pour sortir notre DJ pour faire ses besoins. Au moins, on a un jardin avec de l'herbe, des arbres où il peut faire ses besoins discrètement. Cela n'aurait pu être le cas au Manakin Lodge où, pour ce faire, il aurait fallu le sortir dans la rue où trainent tous les autres chiens du voisinage.

Notre hôte Alexis est en outre toujours aux petits soins pour nous dès le petit-déjeuner.

Nous lui avons demandé de téléphoner ce matin à l'hôtel où nous serons à partir de demain, car je n'ai pas tout compris ce aue m'a  dit la personne que j'ai eu au téléphone hier, pour être sûr que nous n'aurions pas de problème avec le chien. Nous avions écrit le mois dernier et obtenu une réponse d'une Madame Jenny, réponse pas hyper claire mais qui semblait dire que tout était OK. Echaudés par notre expérience de ces derniers jours, nous avons voulu être sûr. La personne que j'ai eue au téléphone n'était pas aussi catégorique, hésitante me disant que normalement, ils n'acceptent pas les animaux. Alexis téléphone, nous fait une recommandation morale. En fait, il a Jenny au téléphone, la propriétaire, qui lui répond qu'il n'y a aucun souci avec notre "mascota". Ouf!

Nous nous sommes inscrits hier à une visite de plantation de café "chez Don Juan", sur la route de Tilaran. Il semblerait que ce soit par cette route que les Hidalgo sont arrivés avant hier.Don Juan Coffee Tour



Après une courte balade en carrosse (??), notre guide nous explique tout le parcours du café. Etrange petite graine que l'on peut, une fois pelée, mettre dans la bouche et sucer. tour du grain une petite pellicule au petit goût sucré très agréable. Ne pas croquer car le grain de café est juste dessous et très dur. 




La récolte faite, il faut peler donc puis laver pour enlever la couche superficielle, celle sucrée.



On met ensuite à sécher au minimum plusieurs semaines et parfois des mois jusque une année selon ce que l'on veut faire ou encore la qualité du "crû".


Petite photo avec le maître des lieux, Don Juan.



On nous montre ensuite le tri des grains avec une machine spéciale qui va trier les grains de bonne qualité de ceux qui iront direct au moulu.
Ne pas oublier d'enlever la peau autour du grain.



Vient ensuite l'étape de la cuisson avec les différents degrés selon que l'on veuille du light roast jusque le dark roast, autrement nommé french roast. A savoir, plus le grain est cuit, moins il contiendra de caféine.

Sur la propriété, beaucoup de canne à sucre également.








Les enfants goûteront la canne directement puis utiliseront cette machine pour extraire le jus de celle-ci pour que nous puissions nous préparer un petit cocktail.








Le tour inclut également une explication autour du cacao, même si le cacao ne pousse pas ici à cette altitude, mais bien en plaine, plus chaude et humide.



Notre guide nous fera préparer une recette à base de cacao, vanille, piment, cannelle... chaud devant! Trop bon.



De passage à la boutique, on achète quelques petits chocolats pour Don Alexis, à l'hôtel.

Déjeuner sur le retour dans un autre restaurant également nommé Sabor Tico.

Nous irons nous promener ensuite sur un chemin qui aboutit à une petite chute d'eau.


 

Nous passerons par le village afin de trouver une pharmacie et demander pour moi un anti-histaminique, j'en ai marre de voir ma main gonflée. J'ai dû être piqué juste avant notre départ de San Gerardo. Comme en Thaïlande en pareil cas, on va ouvrir la boite et me découper juste le nombre de comprimés nécessaires soit 6 ( un toutes les 12 heures durant 3 jours). Pourquoi toutes ces réticences en France sur le sujet, où on préfère vous vendre toute la boite, système plus avantageux, que vous devrez ou rendre ou jeter?

Sur l'insistance d'Etienne, nous repassons au jardin des papillons pour aller demander conseil pour ses chenilles voraces qui n'ont plus rien à manger. Et comme ces bêtes-là n'aiment pas les changements de régime alimentaire, alors? Bon mais tout va bien et on va repartir avec de belles feuilles pour nos bébés. Etienne, en remerciement, offrira quelques uns de nos spécimens au jardin.

Nous irons ensuite consulter internet d'un café face au soleil, à l'abri du vent. Cela fait du bien, cette chaleur.

Dîner à nouveau au Soda del Campesino.

Samedi 22 février

Nous nous sommes donnés rendez-vous vers 9 heures pour notre départ en direction de Fortuna, de l'autre côté du volcan Arenal. Nous avons a priori 3 à 4 heures de routes à parcourir aujourd'hui. En kilomètres? 110. Ok c'est pas une super moyenne, mais on fait ce qu'on peut.

Nous quittons notre hôtel Bellbird. Nous remercions Don Alexis pour sa gentillesse, lui offrons nos petits chocolats. Il m'avait promis un geste sur le prix. Une nouvelle fois, il a respecté. Pour les 4 nuits, au lieu de 256 dollars, il nous compte 216 dollars. Encore merci. Il nous a offert, surtout à Etienne, une chenille. Variété? Ce sera la surprise.  Hotel Bellbird, Monteverde, Costa Rica

Nous retrouvons les Hidalgo en ville. Notre convoi peut partir.
En fait le plus dur seront les 30 premiers kilomètres. Du chemin, du caillou, quelques trous. 



Si nous avons parfois de la bonne piste, cette route en direction de Tilaran est quand même assez misérable. DJ aux pieds de Martina a la bougeote. 



Pas très confortable comme trajet, je dois bien l'avouer.
Quelques passages difficiles. Mais bon, la Yaris passera une nouvelle fois partout. Nous traversons différents villages, certains bien perdus. Mais bon, on croise du monde.




Nous atteignons les environs du lac Arenal. C'est superbe par ici. On dirait que le spot est bien réputé pour le kite-surf et la planche à voile. 






Nous effectuons une petite pause sur les hauteurs dans un café nommé Macadamia pour apprécier le paysage et boire un bon jus de fruits.











On repart. Route vraiment très agréable. Beaucoup de virages certes, mais bien joli. On peut y aercevoir de belles maisons avec des jardins splendides.



Cette fois, on le voit, le fameux volcan. Il a une forme absolument parfaite.

Nous poursuivons. Nous stopperons déjeuner à une 15aine de kilomètres de La Fortuna.






Nous recevrons la visite de petits animaux que nous avons déjà pu apercevoir à deux reprises au bord de la route : il s'agit d'oppossums. 



Pas sauvages, ces bêtes. Il nous faut tenir notre fauve qui irait bien faire connaissance de ces drôles d'animaux.

Nous arrivons à La Fortuna en début d'après-midi. Nous avons fait le tour du volcan qui nous domine à présent de toute sa taille. Nous sommes accueillis à l'Hôtel Vista del Cerro par Jenny, la propriétaire. Alors là oui, ici on sait accueillir. On nous fait sentir immédiatement comme à la maison. 




Nous prenons possession de nos chambres. Les enfants sont ravis et crient au Palace. Faut peut-être pas exagérer mais il est vrai que la taille de la chambre n'a ici rien à voir avec notre précédent hôtel, la salle de bain est également grande avec une belle douche. Petit-déjeuner compris, nous payons 93 dollars la nuit pour 4. hôtel Vista del Cerro, La Fortuna, Costa Rica



Mais le plus important, la piscine! Les enfants ne tardent pas à réclamer d'aller y plonger. Ils ne seront pas les seuls à en profiter. Je les rejoindrai rapidement.


Autres centre d'intérêt qui recevra les visites régulières de nos enfants lors de notre séjour, le cheval du champs d'à côté, surnommé affectueusement "Changement d'humeur"

On a un supermarché juste en face. Les Hidalgo vont nous acheter de quoi se faire un bon petit apéro. Si la nuit tombe toujours aussi tôt, les soirées sont déjà nettement moins fraîches qu'à Monteverde. Là-haut, nous étions à 1.600 m d'altitude. Ici les 1.600 c'est le volcan qui nous domine au-dessus et que l'on voit à peine à présent avec les nuages. On est par conséquent beaucoup plus bas.

D'autres clients arrivent. Ce sont des hommes de la République Tchèque.


Dîner à la Rona Roja, la grenouille rouge. Même le riz a la forme parfaite du volcan. On croise des Français que les Hidalgo avaient déjà rencontrés durant leur trajet pour venir, notamment à New York.

Etienne veut organiser un pique-nique pour demain. On ne sait pas vraiment ce que l'on va faire. On a le choix entre balader sur les chemins autour du volcan, aller aux thermes. Mais bon lors de notre arrivée, on a bien vu que ces dernières étaient bien occupées avec de gros bus desquels descendaient toute une horde de personnes d'un certain âge prêts à en découdre avec ces eaux chaudes aux vertus curatives. Dans ces conditions, ce n'est pas très attrayant avec nos minots et notre chien-chien.


Dimanche 23 février
Après le petit-déjeuner, direction  le super marché en face pour acheter jambon, fromage, pain de mie et fruits pour notre pique nique de ce midi. Nos avons en effet décidé d'aller balader vers le volcan. On part ensuite pour le  parc National Arenal. On poursuivra en fait jusque l'endroit où démarre le téléphérique et les  tyroliennes. 


On ne fera pas ces animations, plutôt dispendieuses, mais "seulement" le chemin de 3,6 kms avec tout de même de beaux dénivelés, des ponts suspendus, certains longs de 140 mètres et à 45 ou 70 de haut.


 
 La nature offre ici des formes assez originales. Toujours à la recherche dans ce genre d'endroit de la grosse bébête, on peut s'imaginer toutes sortes de choses...


Tiens, en parlant de grosse bébête....


Au pied de la première cascade, on a droit à une belle pluie tropicale. Le temps change à une vitesse ici! Nous trouverons refuge à l'abri de la frondaison très dense des arbres de la forêt.


Nous trouverons notre coin pique-nique au pied de la seconde cascade de notre parcours.




Une pause sandwichs et fruits très appréciée de toute la troupe.
Nous reprenons notre chemin. On redescend à présent. 


Quelques passages plus périlleux nécessitant du portage de DJ.










Vous vouliez de la rencontre un peu plus piquante? Ce beau serpent vert à dessous blanc d'à eu près 1,20 m de long vous conviendra-t-il? Venimeux? Je ne lui ai pas demandé.

 Le chemin se termine par la traversée d'un jardin de papillons et orchidées.





Retour à l'hôtel. Les enfants veulent absolument se rendre à la piscine alors qu'une pluie d'orage tropical s'abat sur nous.



Nous irons un peu plus tard vers la ville de Fortuna, assez agréable. En ce moment c'est la fête à la ville.



Ambiance assez masculine avec démonstration de dressage de cheval dans la rue, mais aussi démonstration de dressage de chevaux mécaniques. Masculin on vous dit.



Jolie place centrale avec beau jardin public et où domine bien entendu l'église, toutes portes ouvertes, une église à la décoration chatoyante.



Dîner au restaurant de l'hôtel.



Journée éprouvant pour DJ. Il recherche le frais.

Lundi 24 février
Départ de l'hôtel Vista del cerro. Le volcan est toujours invisible, masqué par le brouillard. 




Notre destination aujourd'hui, le Pacifique et Tamarindo.
On reprend la route de l'autre jour à l'envers. Vraiment un très joli paysage que le tour de ce lac Arenal. De belles villas, des belles fleurs... et un chalet Suisse! 



Une vraie copie de petit village helvète avec son chalet, son église... Etrange complexe touristique.

Dans le coin, on peut aussi bien rencontrer des bistrots que des German Bakery... authentique le Costa Rica on vous dit!

Dès Tilaran passée, on redescend vers Canas. La végétation change radicalement. C'est soudain très sec. Fini la végétation tropicale dense et verte. On peut apercevoir des gros lézards qui traversent les routes.. ou se font écraser sans autre forme de procès.

On fera une petite halte dans un petit restaurant en bord de rivière.

Notre pause déjeuner se fera une 40aine de kilomètre avant notre but. 




Voilà un exemple de ces reptiles qui atteignent facilement 50 cm de long. En traversant un pont, on a également pu apercevoir un crocodile en train de se faire bronzer sur un banc de sable, la gueule ouverte.

Sur le trajet, des températures sont montées jusque 37 degrés. On dirait bien que l'on va avoir chaud.

En se rapprochant de l'océan la température fléchit légèrement jusque 32 degrés.

Nous arrivons à Playa Grande juste au nord de Tamarindo. 
L'accueil est à nouveau très sympathique à cet hôtel Las Tortugas. On nous accompagne aux chambres en rez de jardin, chambres très vastes, des petites suites avec l'espace enfants séparé de celui des parents. L'équipement clim' semble un peu hors d'âge mais bon. Hôtel Las Tortugas, Playa Grande, Costa Rica

Je m'enquiers de la température de l'eau de l'océan, nous pouvons difficilement être plus proches, il m'est répondu très diplomatiquement que l'eau n'est pas si froide.
Bon mais on va vite tester et vite être rassuré. L'eau est super bonne.



Tout le monde prend ses marques. On rencontre un jeune couple New Yorkais avec une petite fille de 1 an dont les parents ont une maison et vivent à Aix en Provence.

Le petit-déjeuner n'est pas ici inclus. Nous iront au village le plus proche, à Mato Palo, 6 kilomètres, faire des courses pour se procurer lait, pain, confiture, beurre, jus... et de quoi faire un apéro aussi, quand même. On a des petits frigos dans la chambre. 
Il fait nuit, on voit des vaches sur les bords de route. Non, ce n'est pas la chaleur, nous ne sommes pas victimes d'hallucination.
On rentre finalement dîner à l'hôtel. Pour la première fois on a du pain à table, accompagné de beurre. On monte en gamme. Très bon dîner.

Mardi 25 février
Nous sommes dans une réserve naturelle connue pour ses tortues.
Allez, ce matin, réveil 5 h 30 pour essayer d'aller voir des bébés tortues sortir de leur nid et se diriger vers l'océan. Il commence à faire jour. 



Ici aussi, je retrouve les pélicans bruns. Toujours aussi chouette à regarder raser les vagues.



Nous ne trouverons hélas qu'une petite tortue qui n'a semble-t-il pas échappé à un prédateur qui n'a cependant pas pris le temps de la manger.

Petit-déjeuner en rassemblant nos meubles sur la terrasse des Hidalgo.

Tout le monde va ensuite profiter de la piscine, vaste, de l'hôtel ou/ et de l'océan. Il y a de sympathiques vagues. Ici, il faut partager avec les surfeurs, nombreux dès que cela lève un peu.

Nous prenons en fin de matinée la direction de Tamarindo. En fait il faut repartir vers l'intérieur de sterres avant de retourner vers l'océan et Tamarindo.



Tamarindo est une petite ville dont l'économie doit aujourd'hui tout au tourisme, et cela se voit. La rue principale est bordée de restaurants et commerces, comme le front de mer.


La plage est très belle ici aussi. Nous déjeunerons dans un petit restaurant style Soda, on en trouve oui, oui. On va se déguster du poisson grillé, famille du pagre je dirais, excellent.

Il fait toujours aussi sec et on aperçoit des départs de feu juste dans l'arrière pays, tout proche. On profite de Tamarindo et de ses services pour faire un peu de change d'argent. 1 euros pour 732 colones ou 1 dollars pour 533 colones. Tiens un peu meilleur que l'autre jour.

On rentre en milieu d'après-midi non sans s'être arrêté faire quelques courses dans un supermarché, on a un large choix de Mega super ou Super Compro dans la région.

On retournera profiter de l'océan un peu plus tard.


Après la douche, on retourne sur la plage se déguster un bon petit apéro en admirant le coucher de soleil. Il est à peine 18 heures.



Tout le monde a bien pris des couleurs déjà. C'est que le soleil, il tape ici.

Pour le dîner, Fred et moi prenons ce soir du thon rouge cuit à la plancha, cuisson demandée "rouge", Martina prendra elle un sashimi de thon, tout aussi délicieux. L'accompagnement de légumes est ici bien varié.

Mercredi 26 février
Réveil pour Maxime et les Hidalgo à 5 heures ce matin, encore plus tôt qu'hier. Moi, j'avoue je réveille Maxime et retourne me coucher. Ils auront besoin de la lampe aujourd'hui. Il fait encore noir.

 

Des traces de grosses tortues qui pourraient être venues poser leurs oeufs cett nuit encore. Mais toujours pas de bébé qui se dirige vers l'eau.

On prend le petit déjeuner tous ensemble vers 7 h 00

Vers 9 heures, direction la plage. Pas de vagues au début mais cela se lèvera un peu plus tard. 




Je vais récupérer un Morey Boogie pour que les enfants puissent s'amuser dans les vagues. Coût de la location 5 dollars la journée.



Tout le monde s'éclate bien sur le sable et dans l'eau. Quels athlètes!

Juste avant midi on prend la route cette fois ci vers le nord et Playa Brasilito où s'est installé récemment la famille des taxis que nous avions connues à Saint-Remy, les Leinez. J'ai eu le fils Kevin tant en pré-stage qu'en stage puis en extra et en saison. Est-il de l'aventure?

Playa Brasilito est beaucoup plus petit, sauvage que Tamarindo. 




Jolie plage très agréable. On trouve le restaurant Le Septième ciel un peu en retrait des plages. Ce que l'on a oublié de nous préciser, c'est que le restaurant est fermé tous les midis et le mercredi  toute la journée. 



Bon tant pis on ira déjeuner sur la plage de très bons poissons. On aime bien cuisiner à l'ail ici, cela tombe bien, on adore. Certains rentrent d'une sortie en mer.



Manifestement cela a bien mordu, des bonites, des dorades ou genre...

On s'arrêtera faire encore quelques courses pour notre petit-déjeuner, Fred va acheter deux lignes pour s'essayer à la pêche. On achète un harnais en nylon pour DJ, plus water-proof, afin de ne pas trop abîmer l'autre avec l'eau de mer.

Vers 16 h 30, on retourne à la mer. Je ne me baigne pas. J'ai vraiment attrapé un méchant coup de soleil.

Pêche infructueuse ce soir. Il va nous falloir dîner au restaurant.




Ce soir encore je choisirai du thon rouge commandé saignant. Toujours très bon.

Jeudi 27 février
Une naissance la nuit dernière dans la ménagerie d'Etienne, allez c'est reparti, un joli papillon type queue d'hirondelle

Journée plus tranquille aujourd'hui. Les enfants profitent encore de la plage. On alterne cependant avec quelques moments de calme car il fait toujours aussi chaud.



Nous irons juste déjeuner dans un restaurant tout proche. Aïe! Une télévision. Du coup, l'attention de tous est portée vers l'écran.









De retour, Fred est pris du démon du surf et s'arrête dans l'une des boutiques de Playa Grande pour louer une planche. 10 dollars l'après-midi. Il faudra la rapporter avant 18 heures, heure de fermeture du magasin.



Bon ok, le surf ce n'est pas évident, mais le style y est , non? Les vagues ne sont pas hyper régulières non plus cet après-midi. Les conditions n'étaient pas optimales, dirons-nous en grands professionnels de la glisse. Hem! Bon et puis on se rassure comme on peut.

Dernière soirée avec les amis.
En fin d'après-midi, on va brancher sur notre ordinateur un film pour les enfants.
Nous autres adultes profiterons de la Happy hour du bar de l'hôtel pour déguster des margaritas, à la fraise et à la mangue et discuter. Merci les amis pour avoir partagé ces vacances avec nous. On a passé de très bons moments.

Les enfants nous rejoignent pour le dîner (pas question de leur faire sauter un repas à ces affamés!)

Allez, demain, on rentre chez nous, dans notre jungle de San Gerardo. Finies les vacances, Martina doit préparer ses cours d'anglais, elle va faire connaissance avec ses élèves, Maxime et Etienne doivent reprendre l'école et je dois finir ma formation pour également enseigner l'anglais plus tard avant la fin du mois de mars.