lundi 12 mai 2014

Du 21 avril au 4 mai : Reprise après la Semana Santa et bref sortie au Panama

Lundi 21 Avril

Une nouvelle semaine débute. Martina n'a pas de cours aujourd'hui mais a de quoi s'occuper en préparant tous ses cours de la semaine.

A 16 heures, nous avons réunion au Café avec les autres membres du Comité Proyecto San Gerardo pour la distribution des Bourses d'études. Aujourd'hui, il s'agit des bourses aux étudiants de l'université. Nous avions pu préparer toutes les sommes pour les uns et les autres. Au total seront distribués aujourd'hui 550.000 colones, soit plus de 1.000 dollars. De quoi aider ces jeunes gens dans certains frais d'inscription ou déplacement. C'est déjà cela.

Mardi 22 Avril

Après quelques jours de pause, Semana Santa oblige, Martina reprend ses cours à l'école d'Heradura.


Quelques petits clichés souvenir des élèves avec les livres sponsorisés par l'association Amité Laïque de St-Remy qui a accepté de nous financer.

Merci encore à l'association et si d'autres veulent faire des dons, on saura où vous les faire adresser, merci d'avance.


Etienne, lui, s'invente des personnages extraordinaires style Transformers avec des fleurs. Non, nous n'avons définitivement pas besoin de jeux vidéos. La nature environnante offre non seulement à manger, sa beauté, mais aussi un terrain de jeux unique.


On se prépare toujours un très beau feu de cheminée pour le soir venu.

Mercredi 23 avril

Nouvelle journée d'école. C'est comme en Espagne la Journée des Livres ici le 23 avril pour la Saint-Georges (Sant Jordi en Catalogne).



Jeudi 24 Avril


On arrive tout de même à faire régulièrement de jolis clichés d'oiseaux de très jolies couleurs.

Vendredi 25 avril 

Devant chez nous, non seulement passent des chevaux mais également parfois des troupeaux de vaches. 



DJ va-t-il se reconvertir de chien de chasse en chien de troupeau ? Il suit à la trace, comme toujours.


Mais lorsqu'il ne suit pas les troupeaux, il surveille, du haut de son rocher. Bon chienchien!

Ce soir au menu des enfants, ils auraient bien voulu un gratin de chou-fleur (oui ces enfants veulent manger du chou-fleur!) avec de la viande hâchée. Pas de bol, je ne trouve pas de chou-fleur. Tant pis cela va se transformer en gratin dauphinois. J'ai en faisant plusieurs magasins trouvé de la crème liquide.
En dessert, les enfants ont proposé des Chocolate chips cookies. Bon, mais encore une fois il va falloir s'adapter. Je n'ai pas de pépites de chocolat. Bon mais notre frigo appartenant à une personne Nord-Américaine, qu'est-ce que l'on y trouve? Du beurre de cacahuètes. J'ai en outre quelques amandes que je vais pouvoir couper en petits morceaux. Ce seront des cookies beurre de cacahuètes et amandes alors!
Plutôt réussi le repas de ce soir même si les cookies s'étalent un peu trop (trop de beurre entre le beurre normal et le beurre de cacahuètes!)

On a droit à un orage bien comme il faut. J'apprendrai que de l'autre côté du village, la foudre est tombée et a détruit nombre d'appareils électroniques tels TV..
Je pars chercher Martina à l'école. Elle termine comme tous les vendredis à 18 h 30. On rentre, on n'a plus qu'à dîner, le gratin est cuit.

Samedi 26 avril


Dès 10 heures je me rends au Café.
Je prépare mon sirop pour demain accompagner mon ananas.

Je regarde dans notre réfrigérateur pour voir si nous avons des produits à passer. Keilyn me parle des tortillas dont la date est passée. J'ai ce matin mené des bananes. Les nôtres sont en effet bien mûres. Je vais bien trouver quelque chose à faire avec tout cela, non?

Dimanche 27 avril

Mes recherches m'ont conduit à une recette où je pourrai utiliser les bananes, les tortillas, mon ananas.

Je mets un peu d'huile sur un côté de la tortillas, je la pose sur la poêle côté huilé. J'y dépose à la cuillère mon mélange banane, miel et sucre, je recouvre d'un peu plus de sucre. Je pose dessus la deuxième tortilla sur laquelle on met un peu d'huile, je saupoudre de sucre mélangé avec de la cannelle. Je retourne à la spatule lorsque la tortilla du dessous est un peu dorée. Je remets de mon mélange cannelle et sucre sur cette nouvelle face et attends une nouvelle fois un moment que la deuxième tortilla soit dorée. Je sers avec mon carpaccio d'ananas et quelques morceaux de mangue et de fraises coupés tout petits. Joliment présenté on peut le facturer 2.000 colones, soit 4 dollars.

Nous rentrons rapidement à la maison car nous devons terminer les préparatifs du repas de ce midi. Nous avons en effet des invités à savoir Juan Carlos et sa famille. Juan  Carlos est la personne qui nous a beaucoup aidé lorsque nous étions dans l'autre maison : à nous emmener jusque Quepose récupérer la voiture de location, faire brancher internet... Il est venu avec son épouse Grâce, sa belle-mère, sa fille Bianca, 10 ans et les deux jumelles nées fin février. Nous leur avons préparé une mousse d'avocats suivi d'une salade de pois chiches, du poulet au cumin avec des légumes et du riz et un crumble.

La météo dehors est terrible. Il pleut fort.

Lundi 28 avril

Ce matin vient Linda à notre maison pour un cours particulier de dessin pour Maxime et Etienne. Linda doit leur enseigner comment appréhender un objet, un corps à dessiner non en le considérant comme tel mais en le considérant grâce aux lignes droites, aux angles et aux courbes.


Je trouve les résultats déjà très intéressants.

En dessert pour notre déjeuner, je propose à tout le monde ce que nous avons servi hier au Café avec les tortillas, bananes. C'est vraiment bon.

Nous avons invité Jeanne et Chris pour le café vers 15 heures.


On poursuit sur nos clichés d'oiseaux de toutes les couleurs. Voici une photo réalisée par Etienne.


N'y en a t-il pas qui en profiteraient pour se faire faire des papouilles? 

Mardi 29 avril

Je dois me rendre à San Isidro aujourd'hui. Je dois également me lever tôt, toujours  à cause de la route qu'ils ferment dès 7 heures le matin. 
Pour moi, pas de problème, comme d'hab', j'ai mon réveil, il s'appelle DJ. Il est règlé sur 5 heures du mat'.

Je quitterai la maison vers 6 h 30.

Je m'arrête à la station Coopeagri  sur l'Interamericana à San Isidro vers 7 h 15 pour la vidange de notre pick up Nissan Frontier. Huile et filtre à huile il m'en coûtera 12.600 colones soit 25 dollars ou 20 euros à peine. Pour une vidange de Pick up, c'est plutôt bon marché d'autant plus que j'ai choisi une huile sensée nous durer plus longtemps. Ici on fait les vidanges tous les 3.000 kms. L'huile que je choisis va jusque 5.000 kms. Cela reste peu par rapport à chez nous. 

Une fois la voiture sur le pont je ne peux que constater qu'au niveau de la direction il y a un souci. De plus les pneus avant sont trop usés sur leur bande intérieure. Problème d'alignement en plus.
Ils ne peuvent rien faire ici. Je dois trouver un garage.
J'en profite pour faire le plein d'essence. Le Super est toujours à 756 colones le litre, soit un chouia plus haut qu'1 euro le litre.
Je souhaite ensuite me rendre à la clinique Los Alamos où nous pensons laisser DJ le week-end prochain afin d'éviter de sortir du territoire avec lui, et ainsi avoir à faire des papiers et tout. 
Bon l'espace n'est pas énorme, mais c'est tout de même un sympathique jardin pour la ville. Je prends un coup de blues à l'idée de laisser notre chienchien ici. Mais bon, je ne veux pas trop donner une responsabilité à nos voisins sur ce petit chien qui a tendance à galoper un peu partout.
Je redescends de nouveau vers la ville. Le coût de la garderie est de 4.000 colones ou 8 dollars par jour si l'on amène la nourriture.
Je me rends en Centre ville car je dois de nouveau retirer de l'argent pour le projet San Gerardo.
Je dois en outre parcourir plusieurs cliniques vétérinaires pour compléter les anti-puces de tous les animaux de la maison.
Je dois également régler la taxe de sortie du territoire. Il s'agit d'une somme à régler chaque fois que l'on veut sortir du Costa Rica. Nous allons prochainement sortir car cela fera bientôt 3 mois, mais oui déjà, que nous sommes arrivés ici. Il nous faut renouveler notre "visa". Simple formalité en fait. Certains ne font que sortir et re-rentrer immédiatement paraît-il. 
Nous pensions initialement qu'il fallait rester 72 heures hors du territoire mais non. On nous a expliqué que c'est surtout pour des raisons de douanes lorsque l'on achète des produits dédouanés au Panama et qu'on veut les rapporter au Costa Rica par exemple.
Je me rends dans un établissement spécifique, le Bancrédito.  Ce n'est plus el Banco de Costa Rica qui s'en occupe. Je prends mon ticket et mon mal en patience. Le service n'est pas très rapide. Heureusement je n'ai que 4 personnes devant moi. C'est mon tour, je sors mes 4 passeports, on me demande de règler l'équivalent de 7 dollars par personne. Voilà c'est fait. Nous pouvons sortir du pays avec notre papier.

Je reprends mon auto et pars faire des courses comme d'habitude au supermarché Maxi Pali en sortie de ville, c'est quand même là j'ai l'impression que tout est moins cher, et je me présente à la route de San Gerardo au niveau de Rivas; La route a l'air ouverte. Je m'engage. Je serai stoppé un peu avant Chimirol, soit au moins 3-4 kms plus loin tout de même. Damn je dois faire demi-tour. J'ai entendu parler d'une petite route à travers les montagnes. Cela rallonge énormément mais bon. Je demande mon chemin, on me dit que la route est très mauvaise. 
Bon mais ce n'est peut-être pas la peine d'abîmer la voiture pour cela. Je redescend sur Rivas et m'attable à un petit restaurant Soda à qui je demanderai la possibilité d'utiliser leur frigo pour mon poisson et ma viande achetés ce matin. Je me prends un riz au poulet ("Arroz con pollo")
Lorsque la route de retour s'ouvre, je stoppe au garage dont l'adresse m'avait été donnée par Jenny et Pedro, chez Didier. Il me montre une pièce cassée. Bon mais il va falloir s'en occuper car je ne vais pas rouler jusque la frontière Panaméenne avec une auto qui a des soucis et une direction même pas équilibrée. Il pourrait s'occuper de la voiture demain mercredi car après c'est le 1ier mai, férié. Mais je n'ai que ce véhicule. Je dois m'organiser.
Je rentre sur San Gerardo poser toutes mes courses. 
Je décide finalement, après renseignements pris, de ramener la voiture ce soir au garage de Chimirol. Un bus doit en effet passer devant le garage vers 19 h 10 et pourra ainsi me ramener jusque San Gerardo. C'est l'une des premières fois que je roule ainsi 20 mns en pleine  nuit sur nos routes magnifiques. 
Je me demande à chaque virage ce que je vais trouver, un rocher, un trou. Mais bon tout va bien. Je laisse l'auto au garage et trouve la maison du garagiste, en face, afin de lui confier mes clés.
Le bus sera à peu près à l'heure. 19 h 15. Il y a encore du monde qui rentre chez soi. La route n'est déjà pas aisée en auto, mais alors en bus. En certains endroits c'est sûr que l'on irait plus vite à pieds. Le retour prend 35 mns et je rentre les derniers 500m à pieds, dans le noir complet. Ma lampe n'éclaire pas grand chose. Faut quand même être un rien habitué à marcher comme cela dans la nature, pour ne pas se faire peur.

Mercredi 30 avril

Martina a aujourd'hui des cours aussi bien à Canaan qu'à Heradura. Elle va avoir sa dose de marche aujourd'hui, puisque nous n'avons pas la voiture. Les enfants travaillent.

Nous avons finalement décidé de n'aller au Panama que Vendredi. La clinique étant fermée le 1ier mai, il nous aurait fallu aller mener DJ dès ce soir. Avec la voiture au garage, les horaires plutôt restreints de bus, les allers-retours, la clinique qui ferme à 18 heures et tout, bonjour le stress. Si on peut s'en passer, hein? Et cela fera rester DJ avec nous 2 nuits de plus. Nous annulons notre première nuit au B and B au Panama.

Nous sommes invités, mais tardivement à une réunion au village. Je ne puis y assister, devant récupérer ma voiture. Pour ce faire, je prends le Bus de 16 heures qui passe au croisement en bas de notre route. La rivière est rouge en bas suite aux violents orages.

La voiture est prête tout va bien. Un garagiste bien sympathique avec lequel je vais encore discuter un bon moment.

Je m'arrête au retour chez la dame qui vend les régimes de bananes pour en acheter un. Il s'agit de grosse bananes variété Créole, plus grosses que les précédentes.


Jeudi 1ier mai

Jour férié ici aussi, et comme chez nous on fête le travaille. 

Vendredi 2 mai

Comme l'autre fois pour venir au Costa Rica, nous devons justifier d'un billet de sortie du Panama. Martina s'occupe de cette formalité sur internet.

Nous prenons la route à 6 h 40. Dès 7 h 05 nous sommes à Rivas et à 7 h 20 à pene nous sommes devant la clinique vétérinaire, le plein de Super fait. Avec ces travaux il ne nous faut plus que 35 minutes à peines pour effectuer les 20 kms entre San Gerardo et San Isidro, au lieu de 50 mn avant. On avance.

Les docteurs arrivent à 8 heures. On laisse notre DJ aux sympathiques docteurs. Il se rend compte que nous partons. Ouh là, vite. Je ne vais pas le supporter en train de nous appeler. Il va se faire des copains, allez!

8 h 40, on est sur l'interamericana direction sud.



Nous quitterons l'Interamericana après Paso Real pour suivre sur un itinéraire (la route 237) qui me semble plus direct que l'Interamericana qui a la singularité à ce moment là de faire une boucle terrible et donc un détour de 60 kms au moins.

Notre route coupe par l'intérieur. Elle est peut-être un peu moins rapide, mais elle est superbe. 

On traverse des rivières qui nous semblent de vrais repères à crocodiles. On ne s'en approchera pas.




On suit des vallées couvertes de champs d'ananas sur des kilomètres. Impressionnant!

On a l'impression parfois de rouler sur la crête; à droite comme à gauche des vallées, nous sommes en haut.









Nous arrivons à Ciudad Neilly vers 11 h 40. On retrouve la route Interamericana à Canoas où nous déjeunerons, ayant sur nous surtout des colones, la monnaie Costa Ricaine, moins d'un kilomètre avant la frontière. En matière de dollars, je n'ai pas de petites coupures. Aussi je les réserve au règlement de la chambre d'hôtes puisqu'il semblerait que l'on règle en dollars US au Panama.

Nous arrivons à Paso Canoas. Nous demandons à un policier où nous pouvons trouver un parking pour laisser notre voiture plusieurs jours. Il nous indique une entrée. Il s'agit d'une très grande cour où l'on peut mettre notre auto à l'abri. Le parking est facturé 7.000 colones par jour, soit l'équivalent de 14 dollars. Pas donné mais bon.
Notre auto sera au mois à l'abri de la pluie car bien-sûr c'est le moment qu'a choisi notre météo pour lancer un petit orage sympathique.
Bon mais on ne va pas coucher là, hein?
On se dirige à pieds vers la frontière au milieu des autos et des flaques d'eau. Arrivés à proximité on nous demande si on a payé notre taxe de sortie, la réponse est oui, et si on a fait tamponné par les autorités Costa Ricaine, la réponse est non! Il nous faut retourner au Poste Costa Ricain. C'est bon, ce n'est qu'à 200 m de là. Mais c'est vrai que ce n'est pas forcément bien indiqué. Et il pleut.



On prend la file. Tiens il y a une Bancrédito ici, on aurait pu payer la taxe de sortie ici aussi. Bon mais c'est le même prix, 7 dollars. A côté un bureau d'assurances pour ceux qui changent de pays avec leur auto. On peut ainsi dès la frontière passée, prendre une assurance dans le pays où tu arrives qui te couvrira dans ce pays. C'est ce qui nous attendra a priori dans les futurs pays d'Amérique du Sud lorsque nous nous déciderons à acheter une auto. Mais cela est une autre histoire.

Nous remplissons 4 formulaires, donnons nos passeports ainsi que le justificatif de paiement de la taxe. Voilà pour le Costa Rica.

On reprend la direction du Panama.


On arrive au bureau. On va bien nous demander de fournir un justificatif de sortie du pays avant l'expiration de la durée du Visa, a priori 6 mois au Panama pour les personnes. Comme toujours, c'est quand même bizarre aussi, on nous demande un billet d'avion. Les billets de Bus ou résa d'hôtel, cela ne fonctionne pas.
Mais comme on a déjà donné, on a ce matin imprimé un billet sur Expedia.com Panama city/ Quito, il s'agit d'un billet remboursable avant 24 heures.
Pour rappel, j'en avais déjà écrit quelque chose à Madrid, pour ceux qui un jour en auront besoin, ce billet n'existe que sur Expedia.com et non Expedia.fr. Mais peut-être d'ici là les autorités se seront rendues compte de cette astuce et auront demandé à Expedia de retirer cette possibilité.
C'est vrai en attendant que si ce n'est pas une fraude à l'immigration, cela permet de contourner sensiblement les lois.


On annulera notre billet ce soir en arrivant à la chambre d'hôtes et pour le retour lundi, nous n'aurons qu'à faire la même chose pour justifier un départ du Costa Rica.

On nous demande également de justifier la possession de 500 dollars. On les a sur nous. On me dit que je peux aussi montrer un justificatif bancaire. Je réponds au jeune douanier, d'ailleurs très sympathique, que entre le moment où l'on imprime ce genre de document et le passage à la frontière, une épouse dispendieuse a le temps de vider le compte. Cela le fait rire. Tant mieux. Mais en même temps, comme le billet d'avion, voici encore une mesure hypocrite.



Voilà c'est fait, nous avons nos tampons, tout est en règle. Nous voici au Panama. Tout s'est très bien passé et rapidement.

Nous sommes à présent dans la zone frontalière et comme toute frontière, c'est vilain. On a perdu l'habitude chez nous en Europe de ces zones où s'agglutinent camions, marchandises, polices... dans une ambiance parfois un peu glauque, il faut bien le dire.



Beaucoup de gens viennent faire leurs courses et repassent la frontière parait-il, puisque c'est moins cher au Panama.

Mais bon, c'est quand même toujours chez nous une excitation de traverser une frontière à pieds, pas comme quand on arrive directement quelque part en avion.
Cela non plus nous ne l'avons plus en Europe. C'est devenu banal puisqu'on ne demande plus les papiers.

Nous devons trouver à présent un téléphone pour appeler notre chambre d'hôte qui doit nous organiser une navette pour nous ramener chez eux.

On tourne un peu et finalement nous demanderons à une jeune femme dont le compagnon indigène est retenu dans les bureaux de la douane la possibilité d'utiliser son téléphone pour cet appel local.



Bon, mais il ne fait pas beau, hein?
Il nous faut à présent patienter une 20 aine de minutes, temps nécessaire pour venir de la chambre d'hôtes. Nous avons exprès choisi un établissement proche car nous n'avons pas l'intention de faire du tourisme mais juste nous reposer durant ces 3 nuits.


Beau chargement de bananes en route vers le Sud.

Notre chauffeur arrive. C'est le propriétaire de la chambre d'hôte. Il est Italien. Ils se sont installés ici il y a une année.

Il se met sur l'autoroute à tomber des trombes d'eau. Je ne sais si le reste du pays est ainsi, mais les bords de routes servent un peu de décharge ou de poubelle, du moins sur cette partie pas si éloignée de la frontière. Côté Costa Ricain, même à proximité de la frontière, les bords de routes sont propres.

Arrivés à la maison, la pluie ne se calme pas. C'est un gros orage. On a droit à un café d'accueil et des pâtisseries. Cela commence bien. Nous prenons possession de notre chambre. En fait, il s'agit d'une petite maison séparée de la principale. Elle compte deux pièce, le coin cuisine, frigo( plein avec bières, sodas), four et gaz. Bon on n'est pas venu pour cuisiner mais c'est bon à savoir. En tous les cas, c'est en très bon état et c'est propre.

Martina ne se sent pas très bien depuis hier. Aussi, elle se repose. Nous avons pris rendez-vous pour dîner à 19 heures. En fait, ce que nous ne savons pas c'est qu'il y a une heure de décalage entre le Costa Rica et le Panama. Lorsque nous entendons la dame dire "esta listo", il n'est pour nous que 18 heures.
On est accueilli à l'italienne, soit généreusement avec des pâtes en entrée, suivies de viande et de pommes de terre et bien d'autres choses encore. J'essaye de faire comprendre à la dame que nous ne suivrons pas un régime comme celui-là durant 3 jours.
Nous sommes les seuls clients ce soir.

La connection internet est ici super rapide. C'est un plaisir de regarder internet. Je vais pouvoir avancer mes blogs.

Samedi 3 mai

Au programme ? Ben rien, tiens! On va juste profiter, se lever un peu plus tard durant quelques jours, allez soyons fous, 6 h 30 c'est vendu.

Nous avons rendez-vous pour le déjeuner à 7 heures, heure locale.



Encore une belle table très généreuse pour ce petit-déjeuner. C'est superbe. Des fruits frais, noix de coco, des toasts, des sandwichs, un marbré nutella. La journée, comme on dit, commence bien.

Je vais profiter de la journée et de l'excellent connection internet dont nous disposons ici pour poursuivre et publier mon blog. Eh! ce que c'est beau la technologie quand cela fonctionne vite.



La bande des bidons, je veux dire les enfants, profitent, eux de la piscine. Je dirais même qu'ils en abusent.



Vue de notre petite maison sur la propriété, sympa.

Nous déjeunons et dînons à la chambre d'hôtes. La dame nous préparent d'excellentes choses, des omelettes, salade de tomate, de bons fromages, crêpes au nutella... Pour le soir, c'est de nouveau pâtes.

Vers 17 heures, un nouvel orage. Ce que c'est violent ici, les pluies.

Samedi soir, les autre clients sont des Français résidant au Panama et une famille avec une petite fille.

Comme tous les samedis, on respectera la règle ici aussi, c'est film. Nous regarderons "l'Homme de Rio" avec Belmondo. Toujours aussi rafraîchissant!

Dimanche 4 mai

Inutile de trop écrire, on reste sur le même programme que la veille. On va même arriver à dormir encore un peu plus longtemps, c'est dimanche et nous prendrons notre petit-déjeuner à 7 h 30. La grasse mat' quoi! Cela faisait longtemps que nous n'avions pas déjeuné aussi tard. Il faut pour cela remonter à la France.

Photo de notre petite maison.




Petite exception, Maxime qui révise pour un très proche devoir de mathématiques qu'il lui faudra faire dès notre retour au Costa Rica. Le hamac n'est pas compris dans les révisions mais dans le programme juste après.

Toujours aussi délicieux, les déjeuners et dîners de notre hôte. Les enfants sont très satisfaits de notre choix, ils nous le font bien savoir. Maxime est fatigué ce soir. Malgré nos remarques, comme d'habitude il n'en a pas tenu compte et il a pris trop de soleil. On n'a pas droit à la pluie ce soir.

Demain, c'est retour maison au Costa Rica. On va retrouver tous nos animaux.

vendredi 2 mai 2014

du 1ier au 20 avril 2014 : Herradura, San Gerardo et San Isidro, Costa Rica

Mardi 1ier avril

Après avoir conduit Martina et les enfants à l'école d'Herradura, je me rends à notre ancienne maison travailler sur internet.
J'ai reçu mes dernières corrections de tests pour mon TESOL d'anglais. C'est positif. Je vais donc bientôt recevoir mon diplôme et pourrai solliciter un poste de prof d'anglais pour nos prochaines destinations.

Aujourd'hui, Maxime et Etienne ont réellement pu assister à des cours avec les autres enfants de leur classes respectives, tels sciences ou mathématiques. Ils s'en sont manifestement très bien tirés. Bravo. En tous les cas, nos deux garçons ont hâte de retourner à l'école du village. Sympa!

A la maison, nos chiens semblent plutôt bien s'entendre.


De bonnes et franches bagarres ont déjà lieu.

Mercredi 2 avril

Nous poursuivons la construction de la cabane pour accueillir nos futures poules pondeuses.


Tout le monde s'y met, tout le monde est motivé.

Jeudi 3 avril

Message personnel, très important, notre chien DJ a aujourd'hui levé pour la première fois la patte pour faire pipi.

Aujourd'hui est aussi un jour important. En effet, pour la première fois depuis plus d'un mois, les camions ramasseurs de poubelles doivent passer. Le jour avait été annoncé lors de la réunion à laquelle j'avais assistée il y a 2 semaines sur le recyclage. Aujourd'hui, pour la dernière fois, ils vont tout ramasser sans tri. Après, il faudra bien tout séparer. Je mets sur le bord de la route, à côté de celles des voisins, nos poubelles auxquelles s'ajoutent celles du café Bambu et de Jenny et Pedro depuis un mois. Belle oeuvre abstraite!

Nous sommes à 7 heures du matin à l'école d'Herradura pour le Sport day. 







Football, Course de sacs, de cuillers, ma parole c'est intervillages! 



Nos enfants participent bien entendu à toutes les épreuves. 



Tout est bien organisé, même les moments, importants, de pause avec boissons énergisantes et gâteaux.



A 10 heures, tous les petits, les nôtres compris, se ruent vers la cantine où les attend le repas du déjeuner. Oui c'est certes un peu tôt mais tout le monde se lève très tôt et à 14 h 30 max, l'école est terminée. Alors, forcément le rythme est un rien modifié. A l'issue du repas, pour aujourd'hui c'est terminé, les enfants rentrent chez eux.

De retour de l'école vers 10 h 30, toutes les poubelles ont été ramassées chez nous. Nous avons descendu avec nous la professeur de l'école maternelle. On s'arrête à la maison prendre un café. 

Je repartons rapidement, Etienne la prof et moi pour nous rendre à San Isidro pour acheter les poules et faire quelques courses. Nous ramenons la professeur chez elle à Rivas. C'est sur notre route. Les travaux d'élargissement de la chaussée se poursuivent.

Nous arrivons sur San Isidro à l'heure du déjeuner. Je prends un riz cantonnais, excellent et offre un batido, jus de fruit, à Etienne. Il a déjeuné à l'école lui. Nous nous rendons à la coopérative agricole pour choisir nos poules et acheter le nécessaire pour qu'elles puissent manger. 




Etienne se prend de compassion pour les centaines de poussins qui s'agglutinent derrière les barreaux de leur prison. Il est vrai que c'est assez affreux pour ces pauv' bêtes.












Je dois également aller acheter à manger pour les chats de la maison. Je prendrai un sac de 30 kg de croquettes, cela devrait faire un moment, je dois également retirer de l'argent sur le compte de la propriétaire Jenny pour régler les dépenses de la maison.
Nous stopperons au Supermarché Maxi Pali à la sortie de la ville pour faire nos courses. Etienne reste sur le parking pour surveiller ses poules dans leur carton.

Nous rentrerons à la maison vers les 16 heures.

En notre absence, Maxime a terminé la dernière portion de mur qui nous manquait pour fermer le poulailler. Beau travail Max, exactement comme je le voulais avec les bambous.



Voilà, nos poules découvrent leur nouvelle maison sous l'oeil curieux de DJ et la surveillance attentive d'Etienne. Tiens je ne savais pas que j'avais aussi acheté un petit coq!!

Nos nouvelles amies se retrouvent un peu moins à l'étroit qu'à la coopérative, c'est sûr. Je me rends compte que le magasin a commis une erreur et m'a donné de la nourriture pour chiens au lieu de nourriture pour poules

Vendredi 4 avril

Nouvelle tentative aujourd'hui de cuisine avec le yucca. Je procède comme l'autre jour, réalisant dans un premier temps une purée. 



Puis, creusant un trou, je mets de la viande hâchée, je referme, je forme une grosse boule et je cuis au four. 

Bon ok j'ai généreusement saupoudré le tout de parmesan râpé et tout le monde semble avoir apprécié ce nouveau plat.

Après avoir accompagné Martina jusque Heradura, je me rends à 16 heures à San Gerardo pour une nouvelle réunion salle commune avec la police de San Isidro
Sujet : reconnaître les faux billets et l'augmentation de la délinquance. Sont présents des commerçants, hôteliers des environs.

 

Les billets costa-ricains sont très beaux, et plutôt bien faits en matière de difficulté à copier je trouve. (Sur la photo, manque juste le 50.000 mais je ne l'avais pas en stock, il est un peu plus rare dans la poche, il équivaut tout de même à 100 dollars).

La discussion évolue ensuite vers la délinquance de la région. Il n'est pas vraiment dans la culture des gens de village de dénoncer les délits ou contravention. Il est cependant un fait qui est que la délinquance augmente, notamment avec la drogue. Rien encore de comparable avec nos pays mais suffisamment pour préoccuper les gens d'ici. Le message des policiers est celui qu'il faut dénoncer afin que la Police puisse agir. De plus, ils pourront ainsi ouvrir peut-être un nouveau bureau de police plus proche pour réagir plus rapidement aux appels.

Etrange : je ne peux m'empêcher de penser que chez nous, on ne veut même plus dénoncer les délits non plus car de toutes les façons on se dit que cela ne sert à rien, le gars sera libéré, et en plus cela risque plutôt de nous attirer des ennuis. La boucle est bouclée comme on dit.

Samedi 5 et Dimanche 6 avril

Martina part rejoindre notre voisine Nonny, femme irlandaise qui encadre des cours de Yoga à l'hôtel Chirripo retreat un peu plus bas. On connait déjà pas mal de participants. Les séances ont lieu de 8 h à 9 h 30 et coûtent 2.500 colones soit 5 dollars.
Martina est de retour vers 9 h 45, ramenée par Bill et Beth, couple qui loue une maison à Herradura. On se fait tous un bon petit café.
Vers 10 h 30, je me rends à San Gerardo et le Café Bambu
Je prépare des pâtes à Pizza, bien levées et reposées, une sauce tomates et je peux ainsi mettre deux pizzas prêtes à cuire, pâte juste crue. 
J'essaye de montrer quelques petites choses à la cuisinière car le Café n'étant ouvert que 2 jours par semaine, ils doivent arriver à faire suffisamment de mise en place un week-end pour le week-end suivant. Il faut apprendre à mieux gérer la marchandise et utiliser plus la congélation.
Il y a peu de monde le samedi, on a tout le temps nécessaire. 

Samedi, après 16 heures et mon retour du Café, je récupère Martina et nous allons jusque le village de Canaan un peu plus bas sur la route de Rivas, pour visiter la fromagère qui chaque dimanche vient vendre des yaourts, mozzarellas, ricottas et autres fromages dits "style suisse". 
Demain dimanche il n'y a pas de marché devant notre Café en raison des élections du nouveau Président au Costa Rica. 



Le local de production des fromages ressemble aux petites unités des fromagers-artisans que l'on trouve chez nous. C'est carrelé, style laboratoire, c'est très propre.  
De bas en haut les fromages des plus jeunes aux plus affinés. N'attendez pas des fromages de 18 mois, ils n'ont que de quelques semaines à 3 mois. Le camembert ici, ce n'est pas leur truc. J'essaye de prendre ce qu'elle a de plus "vieux" ainsi qu'un autre fromage parfumé à l'ail.

Juste à côté dans le même village, on fait du chocolat. Il faudra que l'on aille voir cela un de ces jours aussi.

Au retour on passe chez la voisine Nonny récupérer nos deux grosses boules de pain complet et céréales. Elle les facture 2.500 colones la boule soit 5 dollars ou 3,50 euros. Les Français sont contents ils ont leur fromage, leur bon pain. Pour ce qui est du vin, bon ben on s'habitue au vin chilien en tetra pack, hein?

Dimanche, le village est calme en ce jour d'élection. Le bureau de vote qui se trouve à l'école ouvre de 6 heures du matin jusque 15 heures. Quand on vous dit qu'ils n'ont pas le même rythme que chez nous!

On a deux nouveaux petits voisins canins, Piguy et chicky. 4 mois, kissonmignons!

Aïe! petit souci aujourd'hui avec l'arrivée d'eau de la maison. Celle-ci n'est absolument pas enterrée et on peut voir qu'elle a déjà été réparée à de maintes reprises. Comment coupe-t-on l'eau ici? Je demande au voisin qui habite en fait sur la même propriété mais il ne semble pas beaucoup plus au courant que je ne le suis. Une seule solution, remonter tout le tuyau jusque la source. Je vais ainsi, suivi des enfants attirés par l'aventure, et nos chiens pas moins curieux remonter à travers la colline et la végétation très dense, sur plus d'une centaine de mètre pour enfin découvrir une citerne d'où sort notre tuyau. Il est équipé d'un robinet. Je peux ainsi couper l'arrivée d'eau pour réparer.
Il se met à pleuvoir. Il ne nous manquait plus que cela.


Je vais essayer de réparer à la mode d'ici avec du scotch et du caoutchouc de pneu, mais cela ne tiendra pas très longtemps.  Zut, v'là qu'il se met à pleuvoir. Heureusement j'ai mon assistant porteur de parapluie.
Il me faut, la nuit tombée, remonter dans la colline, dans le noir complet, équipé ce pendant de ma petites lampe de poche, au milieu des bruits de bêtes sauvages (oui, m'sieur! terrifiant!), pour couper l'arrivée d'eau et ainsi éviter de perdre des centaines de litres d'eau précieuse.
Nous n'avons pas d'eau ce soir au robinet. Mais pas de souci, avant que je ne coupe, nous avons rempli nos bouteilles d'eau à boire et quelques autres pour nous laver les dents et nous débarbouiller au-dessus de notre lavabo. Faut s'organiser.

Lundi 7 avril

Dès 7 heures du matin je file au magasin du village pour voir s'il n'aura pas de quoi réparer cette fuite. J'achète du scotch, une liaison de tuyau et me revoilà à la maison.


Nous avons construit un perchoir pour nos poules. Là, cela devient plus intéressant pour notre DJ.



J'enchaine avec l'ouverture d'une nouvelle noix de coco, toujours à la hachette. je m'y fais aux outils locaux. Cette noix de coco, j'vous l'dis comme je le pense, elle était trop bonne!

16 heures réunion comme chaque premier lundi du mois avec le comité du Proyecto San Gerardo.
On m'a demandé en premier de prendre la parole pour parler du café.
J'ai insisté sur les choses à faire pour attirer la clientèle locale et d'autres pour proposer quelque chose de différent à ceux qui viennent tous les week-end, une sorte de "spécial".

Encore une grosse pluie à partir de 15 h 30. La saison des pluies est commencée ou quoi? C'est un peu tôt. Mais cela y ressemble car tous les matins il fait super beau et le temps se gâte l'après-midi.

Mardi 8 avril

Je retourne à notre ancienne maison afin de profiter de la connection internet bien meilleure et poursuivre mon blog. Je rentre pour le déjeuner.






Je crois que notre chien est croisé crocodile pour adopter de telles pauses pour se reposer.

J'accompagne Martina l'après-midi au village de Canaan, quelques kilomètres plus bas sur la route de Rivas pour voir une des volontaires, Valeria, et assister à l'un des cours d'informatique qu'elle dispense là-bas.











Mercredi 9 avril



De retour de Herradura, nous flânons en auto et prenons la direction du village de Los Angeles.



Nous retraversons ainsi la rivière et ses jolis paysages.Il y a là-bas une petite galerie d'art que nous souhaitons visiter.

Joli endroit avec un joli jardin. Ce village compte quelques très belles maison de résidents étrangers.

Nous irons ensuite acheter des laitues chez une dame sur la route de Rivas : 500 colones les deux énormes laitues soit 35 cts d'euros la laitue.

Beaucoup de vent aujourd'hui. Cela ne nous était pas arrivé depuis notre arrivée il y a deux mois. Les arbres sont secoués. de nombreuses branches sont projetées au sol.

Jeudi 10 avril

Image de nos petits-déjeuners. On ne se laisse pas abattre, non. Faut dire que les journées commencent très tôt.





A la maison on n'est pas très "Gallo Pinto", sauf en vacances, mais plutôt classique, sans oublier un maximum de fruits du coin quand même, telles les bananes, les mangues ou encore comme sur la photo des papayes. Ces fruits ont du goût ici!

Nous nous rendons à l'école d'Herradura où se déroule aujourd'hui une journée "civique" avec habits spéciaux, chants et danses, avec l'hymne national. 



Les élèves de l'école ont bien travaillé, c'est très joli.

Sur la route, on a pu voir les dégâts du vent d'hier



On a encore trouvé un drôle d'animal, mi-dragon, mi-libellule. Etrange!

Je ramène tout le monde à la maison puis me rends une dernière fois à notre ancienne maison. Autour, c'est un peu le chaos. De nombreuses branches ont été arrachées par le vent. Cela a dû souffler ici encore plus que chez nous. C'est plus haut et moins protégé sans doute. Il y a beaucoup de travail. Je rends les clés à Juan Carlos. Oui, la page de la Maison dans les nuages est définitivement tournée.

Etienne a commencé à laisser sortir ses poules de leur cage. Il leur a confectionné une sorte de poulailler mais il les laisse également se promener autour de la maison. 



En guise d'exercice, escalade de rochers, saut sans parachute. 

Stressées comme il les rend, elles ne sont pas prêtes de nous donner des oeufs, c'est certains.










Parfois, il leur (ou bien il s') offre un rare moment de calme.



Juste au-dessus de chez nous, un arbre est tombé avec le vent.



Je le ferai débiter demain vendredi lors de la visite des jardiniers qu'emploient Jenny et Pedro pour l'entretien de leur propriété.







Cela n'a pas perturbé les oiseaux en train de nicher, tout proche.



Une très belle photo réalisée par Maxime. Tout Etienne résumé ici, toujours en mouvement.


On a encore trouvé un beau spécimen de phasme. Pour les amateurs, salutations.

Vendredi 11 avril

Comme la semaine passée, les 2 jardiniers sont là dès 5 h 30 du matin. Ils partiront à midi non sans que je leur ai règlé leur dû, sur l'argent que j'ai pu retirer du compte de Jenny et Pedro soit 14.000 colones ou 28 dollars.

Aujourd'hui, jour de cuisine des enfants. 



Au menu, préparation Pizza maison de la pâte à l'accompagnement en passant par la sauce tomate et tout, le tout comme toujours accompagné d'une salade. Elle sera ce soir suivie de notre clafoutis pommes et bananes "plantin" mûres.



Entre deux préparations, on promène toujours les poules.



Martina, de son côté, a commencé le nettoyage du jardin autour de la maison.

Samedi 12 avril

Cet après-midi, il y a un bingo au Café Bambù. Les gens d'ici adorent cela, y paraît.




Il nous a fallu préparer les lots à savoir une grande Pizza, des gâteaux... 

Nous préparons en outre des enyucados, pâte à base de Yuca que l'on farcit de viande et que l'on vend pas cher, un dollar. Un grand succès. Tout est parti, on a plus de mise en place pour demain matin. Tout est à refaire. C'est bon, ça!

J'ai pour demain matin mon programme : faire du pain perdu. On a du pain de mie limite au niveau de la date et il ne s'agirait pas de le perdre.

Bien-sûr, C'est Maxime qui a gagné les Pizzas que j'ai faites pour le Bingo. J'en cède une à Keilyn, la cuisinière afin qu'elle goûte mes pizzas.

Ce soir, au programme de notre cinéma, Gran Torino de et avec Clint Eastwood.

Dimanche 13 avril

Jour de Rameaux aujourd'hui. On a droit à la procession avec la vierge à travers le village. 
De mon côté je suis occupé par ma mise en place de mon pain perdu. Keylin a préparé des fruits pour l'accompagner, un coin de déco et voilà, 1.500 colones ou 3 dollars. Je suis content car c'est un gros succès. On a eu un peu de passage et on a vendu tout le paquet de pain de mie en plus des burritos habituels, on a une plutôt bonne journée. Les habitués semblent contents qu'on leur propose quelque chose qui change de ce qu'ils ont d'habitude le dimanche sur le menu. Je suis tout à fait dans le ton de ce que je veux montrer à notre jeune cuisinière, l'organisation et la réaction face à ce que l'on a, ne rien perdre. Notre petite association n'en a pas les moyens.


De retour à la maison, on apprécie toute l'affection de nos animaux de compagnie, très généreux en la matière. Martina s'est relancée dans un ouvrage tricot très ambitieux.



Etienne, de son côté, a recueilli un oisillon. Il dit l'avoir trouvé par terre, nous le soupçonnons de l'avoir dérobé dans le nid. Toujours est-il que je dois préparer à manger pour cette nouvelle bouche. Oeuf dur pour lui donner à la pince à épiler. Il est trop jeune. Etienne est toujours très attentionné mais encore une fois pas toujours délicat avec son jeune ami. Je crains qu'il ne nous le fasse perdre.



Ce soir, premier feu de cheminée, le premier d'une longue série je pense, car il doit y faire assez humide par ici.



Cohabitation au coin du feu, on s'entend comme chien et chat.

Au menu ce soir, pâtes alla carbonara. Cela réchauffe aussi.



Tout le monde veut profiter du feu et de sa chaleur.

Lundi 14 avril

Après un beau début de journée, on a droit l'après-midi à un orage d'une violence incroyable. La gouttière déborde de partout. De l'eau rentre même un peu dans la maison. Forcément, cette gouttière est pleine de feuille. Il va nous falloir nettoyer le toit un de ces jours.



C'est luxuriant, c'est superbe, non?

Nous vaquerons chacun à nos activités. J'essaye de dessiner ce bel arbre devant la maison avec ses bougainvilliers.

Je suis très activement soutenu par mes fidèles compagnons canins.
Avec la pluie, tout est bien vert, c'est très beau.
Martina a invité une de ses élèves, Jenny, 15 ans, à passer un moment chez nous et parler un peu anglais. Cette jeune fille souhaite travailler dans le tourisme et va devoir vaincre sa timidité.


Mardi 15 avril

Réveil 5 heures pour tout le monde aujourd'hui. Je me sens moins seul. 
Nous allons tous aujourd'hui à San Isidro et nous devons être à Rivas avant 7 heures car ils coupent la route pour leurs travaux ensuite.

Comme prévu hélas, notre bébé oiseau n'a pas survécu. Grosse déception pour les enfants bien-sûr mais il leur faut apprendre à ne pas toucher les oisillons dans leur nid, n'est-ce pas?

Martina et Maxime ne sont pas sortis de nos montagnes depuis le 25 février dernier, lors de nos vacances avec les amis, la famille Hidalgo. Cela ressemble à une vraie sortie à la ville. San Isidro est à 5O mns de la maison, une vraie expédition. Une fois la rénovation dela route terminée, cela sera bien plus rapide c'est sûr.
On est en ville dès 7 h 15. Je me rends à la coopérative agricole échanger mon sac de nourriture pour chien contre 3 sac de nourriture pour poules.
Nous devons aller retirer de l'argent pour la distribution des bourses scolaires que finance l'association grâce à des dons du Canada en majorité, distribution que nous réaliserons lundi prochain.
Nous nous rendons également à la librairie acheter des cartouches d'encres ainsi que des livres pour l'école, livres qu'a accepté de nous financer à hauteur de 200 dollars l'amitié laïque de Saint-Remy-de-Provence. Merci à eux et à l'entremise de Christophe Jouve, l'ancien maître de CE1 de nos deux enfants.



Dans la rue des vendeurs ambulants. On peu ainsi acheter des mangues, 3 kg pour 2 dollars, même pas 1,50 euros.

Les enfants et moi allons profiter de notre passage en ville pour tous nous faire couper les cheveux. Une vraie coiffeuse, efficace et tout, soignée. Mieux aue les coiffeurs "Walmart" des Etats-Unis, c'est certains. Coût pour nous 3, 9.000 colones soit 23 dollars ou 17 euros. Gloups! Franck Provost peut s'accrocher.

Nous passons par le marché couvert à côté de la station de bus du centre.



Nous déjeunerons(Il est 10 h 30 à peine mais on a l'impression d'être dans le ton avec le monde qui est installé autour de nous) très copieusement et pour pas cher ( 8 dollars en tout, plats, boissons jus de fruits et carottes frais suivi du café) et achèterons des crevettes, du poisson chez un vrai poissonnier, un filet de porc, de la belle viande rouge chez un vrai boucher... La ville cela a du bon parfois!

Retour : on s'arrête avant Canaan acheter deux grosses laitues, 500 colones les deux, 1 dollars ou 70 cts d'euros. Sa voisine vend des bananes. Nous acheterons un régime entier de bananes pas encore trop mûres à 2.000 colones (4 dollars ou 3 euros à peine). Sur un tel régime, il y a plus de 100 bananes au bas mot, autant ne pas les prendre trop avancées afin de ne pas devoir les jeter. 

De retour à la maison, on n'entend pas le chien. On est surpris. On se dit, enfin il s'est résigné. En fait, non, il n'est tout simplement pas là. Mais il est où c'ui-là. On se prend à se demander si on ne nous l'a pas volé. On appelle notre chien ainsi que celui de la maison.

Ils ne tardent pas à revenir tous les deux nos chiens, l'un et l'autre, l'air de rien. En fait DJ, après nous avoir détruit le harnais, a cette fois déformé l'anneau auquel on accroche la chaîne. Il a une force ce chien!

Nous étendons nos bananes accrochées en l'air chez nous. Derrière ce sont celles que nous avons récoltées dans la colline. On ne va pas manquer tout de suite! Miam!

Mercredi 16 avril

Senor Gonzalo m'appelle ce matin à 7 h 30. Il y a eu un problème, la note d'électricité du Café n'a pas été payée ce mois-ci et le courant a été coupé. Nous avons de la marchandise dans le congélateur et dans le frigo. Je me rends sur place. La coupure n'a été que de 24 heures à peine et nous n'avons pas de denrée trop sensible. De plus, il n'a pas fait trop chaud mardi ici.

Je dois de mon côté règler chaque mois entre le 15 et le 20 les notes internet et téléphone de notre maison. Bien entendu à San Gerardo, village de 300 habitants, nous n'avons pas de Poste, ni de banque ou bureau de la compagnie de téléphone. Mais cependant, la société des Porteurs du Mont Chirripo propose un service de banque en collaboration avec la Banque Nationale du Costa Rica qui permet, en indiquant seulement votre numéro de téléphone et de ligne internet de règler vos factures du mois. Service de proximité. C'est génial!
Hélas, ce matin, c'est encore trop tôt, c'est fermé. Je reviendrai dans l'après-midi.

L'élève de Martina, Jenny, revient pour 10 h 30. Nous avons prévu de faire tous ensemble la cuisine, une excellente façon de parler et pratiquer le vocabulaire. On va ainsi préparer un gâteau pour midi et de la pâte à pizza. Cette dernière va monter fabuleusement aujourd'hui.

Nous sommes invités à 14 heures chez Chris et Gene. 

Juste au moment de partir, nous ne pouvons que constater, médusés, que nous avons une nouvelle fuite, sur le même tuyau d'arrivée d'eau de la maison mais un peu plus loin cette fois-ci. Ce tuyau est trop vieux, il va falloir prendre une décision radicale; ce tuyau n'est plus qu'un gros morceau de scotch et de caoutchouc rafistolé. Maxime court couper l'eau dans la colline et nous partons chez Chris et Gene. On verra pour la réparation plus tard.

Leur propriété jouxte le très joli hôtel Pelicano, à la sortie de San Gerardo, en direction de Rivas.

Une très belle maison, très bien conçue, pas trop grande et manifestement très bien construite également il y a 2 ans et demi. Quelle vue aussi. 



Tout en bas coule la rivière, en face les montagnes. C'est vraiment sympa ici. Ils louent un appartement en rez-de-chaussée, pour les amateurs.
Gene a préparé d'excellent chocolat chips cookies.

Les enfants ont trouvé un nouveau terrain de jeu.


On essaye d'aller voir leur voisin, un sculpteur Costa Ricain. Hélas il est aujourd'hui absent. Nous reviendrons.



On peut cependant apprécier le jardin, très joli aussi.

A notre retour, vers 16 h 45, nous repassons au bureau des Porteurs du Mont Chirripo afin de régler les factures internet et téléphone. C'est ouvert. Je fournis mes numéros à la dame et à l'aide de son ordinateur, elle se connecte au serveur, passe un coup de fil et nous sort nos deux factures : total : 14.510 colones. Grosse note en raison des appels passés par Jenny Moss avant son départ au Canada. C'est avec son argent que nous règlons la facture de ce mois-ci.

Retour à la maison où nous retrouvons notre chien que nous avions laissé attaché. Il nous fait une vrai belle fête, toujours comme s'il ne nous avait pas vu depuis 15 jours. Je me remets au bricolage et j'essaye de voir ce que je peux faire avec notre tuyau. Je reconnecte tant bien que mal, mais sans illusion. D'ailleurs, cela va lâcher dans la soirée. 
On se remplit comme d'hab' nos bouteilles pour pouvoir laver les dents, se faire le café de demain matin.. Il faut retourner dans la colline, de nuit, avec notre lampe de poche, couper l'eau afin d'éviter l'inondation. C'est toujours aussi peu rassurant ce trajet de nuit. On s'imagine les pumas ou les coyotes prêts à vous sauter dessus. J'ai pris Maxime avec moi.

Allez, on va passer une bonne nuit tout de même.

Jeudi 17 avril

Je vais passer presque la matinée à essayer de réparer notre fuite. J'ai décidé de changer toute la partie de tuyau abimée. Après de vaines recherches sur la propriété, je pars à  la pulperia en centre village pour acheter du tuyau, de la colle pvc, du scotch noir et un joint PVC. Les grands moyens quoi! Total : 3.700 colones soit à peine plus de 7 dollars (5 euros). Bricoler ne coûte pas très cher ici. Mon souci du jour est de relier 2 tuyaux de diamètres différents.


Pendant ce temps-là, l'une de nos deux poules, "Grande crête", a pondu son premier oeuf, 2 semaines jour pour jour qu'on les a achetées : hip hip hip!

Comme prévu, je devrai revoir mon montage car la pression d'eau est énorme. Au moins cela est une chose qui fonctionne à merveille ici, la pression d'eau. Bon ben on va repasser une nuit sans eau dans la maison, c'est pas grave.


 






Nous irons une nouvelle fois nous promener dans la montagne, Etienne et moi seuls, accompagnés de nos chiens. 





On est bien dans nos collines, au milieu des caféiers et bananiers. Les caféiers sont en fleurs.

Vendredi 18 avril

Nos 3 chats ne tardent pas, comme tous les matins, vers 5 h 30, pour réclamer leur petit-déjeuner.

Après le petit-déjeune, je me remets au bricolage, j'adore, sur mon tuyau d'eau. J'élargis le diamètre d'une partie de ce dernier, je suis plein d'astuce n'est-ce pas, et je remboîte le tout. Cette fois, je pense que cela va tenir. 
Pas une goutte qui suinte, magnifique! Mais n'enterrons pas tout de suite cette partie, hein?




Les poules, elles, sont particulièrement intéressées par la terre qu'il m'a fallu retourner pour enterrer le tuyau. En effet, il s'y trouve plein de petits vers de terre. Elles se régalent, les miss, quand elles n'attaquent pas les haricots d'Etienne. Va falloir garder un oeil dessus si on veut avoir de "frijoles" d'ici à deux mois.

Martina profite de sa "semana santa", semaine de vacances à l'école pour jardiner un peu. Un bon nettoyage ne fait pas de mal. On redessine un peu les massifs. 



Les fleurs et plantes sont jolies, il n'y a qu'à mettre en scène les couleurs.



DJ n'est jamais très loin, surtout si l'on découpe des bananes "plantins", même vertes, pour préparer le dejeuner.



Et toujours, bien entendu, de beau papillons.

Samedi 19 avril

Comme chaque samedi, Martina va assister au yoga. A son retour, on se boit un café et je pars vers San Gerardo et le Café Bambu.

On a pas mal de mise en place à faire aujourd'hui. J'ai en effet demandé à Keylin, la cuisinière de préparer des "enyucados", la pâte de yuca farcie de viande et frit dans l'huile comme la semaine passée. Dès mon arrivée je pèle les yucas et les mets à cuire.
Je dois aussi faire ma mise en place pour les omelettes façon "tortillas" que j'entends proposer demain matin dimanche pour le petit-déjeuner à nos habitués.
Je rentre déjeuner à la maison puis j'y retourne. Nous allons terminer les "enyucados".
Journée calme au Café.

Nous sommes à nouveau invités chez Gene et Chris, nos amis du Montana.
C'est l'anniversaire de Chris qui fête ses 70 ans. 
Sont également présents les autres "expat" que nous connaissons ainsi que le voisin artiste et les propriétaires de l'hôtel Pelicano. Toutes ces gens, je les connais, car nous assistons à de nombreuses réunions ensemble, mais je ne savais pas forcément jusque ce jour qui était qui et qui faisait quoi. Voilà qui est fait.
Très sympathique après-midi. 

On discute de choses diverses, et encore de nos futures destinations en Amérique du Sud notamment bien entendu. On nous demande pourquoi on ne s'installerait pas ici au Costa Rica. On n'est pas bien, là? Oh que si, on est même très bien ici, c'est vrai, mais bon, on a encore de belles choses à voir en famille, on en est convaincu. On ira voir un peu plus loin.

Nous avons laissé une nouvelle fois notre DJ à la maison attaché non loin du poulailler. Il nous a encore fait un beau chantier dans les fruits. Il m'a désintégré une partie du régime de bananes que j'avais ramassé l'autre jour dans les collines.

Ayant déjà bien festoyé, nous dînons léger d'un peu de fromage et petit dessert de fruits.

Soirée ciné : ce soir, l'Age de Glace 2. On ne l'a pas beaucoup vu, on se régale.

Dimanche 20 avril

Ce matin, nous recevons à la maison la visite d'un magnifique papillon aux ailes transparentes.



Retour au Café dès 8 heures. Je vais pouvoir ainsi préparer mes omelettes juste avant que tous les "habitués" n'arrivent. Bon succès que ces omelettes. Va me falloir trouver autre chose. Je remarque deux ananas dans le frigo, l'un un mûr, l'autre peut attendre. Je vais peler le mûr et le mettre au congélateur. Je proposerai un carpaccio d'ananas la semaine prochaine. Avec quoi l'accompagnerai-je? Je ne sais. C'est déjà bien comme cela non?

Nous rentrons pour le déjeuner à la maison où les enfants nous attendent. Aujourd'hui, c'est le dimanche de Pâques. 




Nous avons peint hier les oeufs durs avec des têtes de Hulk, Spiderman ou autres..  et nous organisons en guise de dessert la recherche des oeufs et des petites confiseries que j'avais achetées à la pulperia l'autre jour.

La fréquence des pluies semblant se préciser de plus en plus, nous décidons de nettoyer la gouttière, celle-ci nous l'avions remarqué n'absorbait pas grand chose des grosses pluies qui venaient s'écraser juste devant les portes-fenêtres, provocant également quelques petites infiltrations dans la maison.








Etienne me propose son aide. Dès qu'il faut grimper ou faire le singe, il est là, pas de souci.

Nous ne tarderons pas à apprécier l'efficacité de notre mesure. Une bonne grosse pluie s'abat sur nous le soir venu et rien ne déborde. On a fait quelque chose d'utile aujourd'hui.










Demain est une journée libre avant la reprise. La semana santa est terminée. L'école va reprendre pour tout le monde.