lundi 12 mai 2014

Du 21 avril au 4 mai : Reprise après la Semana Santa et bref sortie au Panama

Lundi 21 Avril

Une nouvelle semaine débute. Martina n'a pas de cours aujourd'hui mais a de quoi s'occuper en préparant tous ses cours de la semaine.

A 16 heures, nous avons réunion au Café avec les autres membres du Comité Proyecto San Gerardo pour la distribution des Bourses d'études. Aujourd'hui, il s'agit des bourses aux étudiants de l'université. Nous avions pu préparer toutes les sommes pour les uns et les autres. Au total seront distribués aujourd'hui 550.000 colones, soit plus de 1.000 dollars. De quoi aider ces jeunes gens dans certains frais d'inscription ou déplacement. C'est déjà cela.

Mardi 22 Avril

Après quelques jours de pause, Semana Santa oblige, Martina reprend ses cours à l'école d'Heradura.


Quelques petits clichés souvenir des élèves avec les livres sponsorisés par l'association Amité Laïque de St-Remy qui a accepté de nous financer.

Merci encore à l'association et si d'autres veulent faire des dons, on saura où vous les faire adresser, merci d'avance.


Etienne, lui, s'invente des personnages extraordinaires style Transformers avec des fleurs. Non, nous n'avons définitivement pas besoin de jeux vidéos. La nature environnante offre non seulement à manger, sa beauté, mais aussi un terrain de jeux unique.


On se prépare toujours un très beau feu de cheminée pour le soir venu.

Mercredi 23 avril

Nouvelle journée d'école. C'est comme en Espagne la Journée des Livres ici le 23 avril pour la Saint-Georges (Sant Jordi en Catalogne).



Jeudi 24 Avril


On arrive tout de même à faire régulièrement de jolis clichés d'oiseaux de très jolies couleurs.

Vendredi 25 avril 

Devant chez nous, non seulement passent des chevaux mais également parfois des troupeaux de vaches. 



DJ va-t-il se reconvertir de chien de chasse en chien de troupeau ? Il suit à la trace, comme toujours.


Mais lorsqu'il ne suit pas les troupeaux, il surveille, du haut de son rocher. Bon chienchien!

Ce soir au menu des enfants, ils auraient bien voulu un gratin de chou-fleur (oui ces enfants veulent manger du chou-fleur!) avec de la viande hâchée. Pas de bol, je ne trouve pas de chou-fleur. Tant pis cela va se transformer en gratin dauphinois. J'ai en faisant plusieurs magasins trouvé de la crème liquide.
En dessert, les enfants ont proposé des Chocolate chips cookies. Bon, mais encore une fois il va falloir s'adapter. Je n'ai pas de pépites de chocolat. Bon mais notre frigo appartenant à une personne Nord-Américaine, qu'est-ce que l'on y trouve? Du beurre de cacahuètes. J'ai en outre quelques amandes que je vais pouvoir couper en petits morceaux. Ce seront des cookies beurre de cacahuètes et amandes alors!
Plutôt réussi le repas de ce soir même si les cookies s'étalent un peu trop (trop de beurre entre le beurre normal et le beurre de cacahuètes!)

On a droit à un orage bien comme il faut. J'apprendrai que de l'autre côté du village, la foudre est tombée et a détruit nombre d'appareils électroniques tels TV..
Je pars chercher Martina à l'école. Elle termine comme tous les vendredis à 18 h 30. On rentre, on n'a plus qu'à dîner, le gratin est cuit.

Samedi 26 avril


Dès 10 heures je me rends au Café.
Je prépare mon sirop pour demain accompagner mon ananas.

Je regarde dans notre réfrigérateur pour voir si nous avons des produits à passer. Keilyn me parle des tortillas dont la date est passée. J'ai ce matin mené des bananes. Les nôtres sont en effet bien mûres. Je vais bien trouver quelque chose à faire avec tout cela, non?

Dimanche 27 avril

Mes recherches m'ont conduit à une recette où je pourrai utiliser les bananes, les tortillas, mon ananas.

Je mets un peu d'huile sur un côté de la tortillas, je la pose sur la poêle côté huilé. J'y dépose à la cuillère mon mélange banane, miel et sucre, je recouvre d'un peu plus de sucre. Je pose dessus la deuxième tortilla sur laquelle on met un peu d'huile, je saupoudre de sucre mélangé avec de la cannelle. Je retourne à la spatule lorsque la tortilla du dessous est un peu dorée. Je remets de mon mélange cannelle et sucre sur cette nouvelle face et attends une nouvelle fois un moment que la deuxième tortilla soit dorée. Je sers avec mon carpaccio d'ananas et quelques morceaux de mangue et de fraises coupés tout petits. Joliment présenté on peut le facturer 2.000 colones, soit 4 dollars.

Nous rentrons rapidement à la maison car nous devons terminer les préparatifs du repas de ce midi. Nous avons en effet des invités à savoir Juan Carlos et sa famille. Juan  Carlos est la personne qui nous a beaucoup aidé lorsque nous étions dans l'autre maison : à nous emmener jusque Quepose récupérer la voiture de location, faire brancher internet... Il est venu avec son épouse Grâce, sa belle-mère, sa fille Bianca, 10 ans et les deux jumelles nées fin février. Nous leur avons préparé une mousse d'avocats suivi d'une salade de pois chiches, du poulet au cumin avec des légumes et du riz et un crumble.

La météo dehors est terrible. Il pleut fort.

Lundi 28 avril

Ce matin vient Linda à notre maison pour un cours particulier de dessin pour Maxime et Etienne. Linda doit leur enseigner comment appréhender un objet, un corps à dessiner non en le considérant comme tel mais en le considérant grâce aux lignes droites, aux angles et aux courbes.


Je trouve les résultats déjà très intéressants.

En dessert pour notre déjeuner, je propose à tout le monde ce que nous avons servi hier au Café avec les tortillas, bananes. C'est vraiment bon.

Nous avons invité Jeanne et Chris pour le café vers 15 heures.


On poursuit sur nos clichés d'oiseaux de toutes les couleurs. Voici une photo réalisée par Etienne.


N'y en a t-il pas qui en profiteraient pour se faire faire des papouilles? 

Mardi 29 avril

Je dois me rendre à San Isidro aujourd'hui. Je dois également me lever tôt, toujours  à cause de la route qu'ils ferment dès 7 heures le matin. 
Pour moi, pas de problème, comme d'hab', j'ai mon réveil, il s'appelle DJ. Il est règlé sur 5 heures du mat'.

Je quitterai la maison vers 6 h 30.

Je m'arrête à la station Coopeagri  sur l'Interamericana à San Isidro vers 7 h 15 pour la vidange de notre pick up Nissan Frontier. Huile et filtre à huile il m'en coûtera 12.600 colones soit 25 dollars ou 20 euros à peine. Pour une vidange de Pick up, c'est plutôt bon marché d'autant plus que j'ai choisi une huile sensée nous durer plus longtemps. Ici on fait les vidanges tous les 3.000 kms. L'huile que je choisis va jusque 5.000 kms. Cela reste peu par rapport à chez nous. 

Une fois la voiture sur le pont je ne peux que constater qu'au niveau de la direction il y a un souci. De plus les pneus avant sont trop usés sur leur bande intérieure. Problème d'alignement en plus.
Ils ne peuvent rien faire ici. Je dois trouver un garage.
J'en profite pour faire le plein d'essence. Le Super est toujours à 756 colones le litre, soit un chouia plus haut qu'1 euro le litre.
Je souhaite ensuite me rendre à la clinique Los Alamos où nous pensons laisser DJ le week-end prochain afin d'éviter de sortir du territoire avec lui, et ainsi avoir à faire des papiers et tout. 
Bon l'espace n'est pas énorme, mais c'est tout de même un sympathique jardin pour la ville. Je prends un coup de blues à l'idée de laisser notre chienchien ici. Mais bon, je ne veux pas trop donner une responsabilité à nos voisins sur ce petit chien qui a tendance à galoper un peu partout.
Je redescends de nouveau vers la ville. Le coût de la garderie est de 4.000 colones ou 8 dollars par jour si l'on amène la nourriture.
Je me rends en Centre ville car je dois de nouveau retirer de l'argent pour le projet San Gerardo.
Je dois en outre parcourir plusieurs cliniques vétérinaires pour compléter les anti-puces de tous les animaux de la maison.
Je dois également régler la taxe de sortie du territoire. Il s'agit d'une somme à régler chaque fois que l'on veut sortir du Costa Rica. Nous allons prochainement sortir car cela fera bientôt 3 mois, mais oui déjà, que nous sommes arrivés ici. Il nous faut renouveler notre "visa". Simple formalité en fait. Certains ne font que sortir et re-rentrer immédiatement paraît-il. 
Nous pensions initialement qu'il fallait rester 72 heures hors du territoire mais non. On nous a expliqué que c'est surtout pour des raisons de douanes lorsque l'on achète des produits dédouanés au Panama et qu'on veut les rapporter au Costa Rica par exemple.
Je me rends dans un établissement spécifique, le Bancrédito.  Ce n'est plus el Banco de Costa Rica qui s'en occupe. Je prends mon ticket et mon mal en patience. Le service n'est pas très rapide. Heureusement je n'ai que 4 personnes devant moi. C'est mon tour, je sors mes 4 passeports, on me demande de règler l'équivalent de 7 dollars par personne. Voilà c'est fait. Nous pouvons sortir du pays avec notre papier.

Je reprends mon auto et pars faire des courses comme d'habitude au supermarché Maxi Pali en sortie de ville, c'est quand même là j'ai l'impression que tout est moins cher, et je me présente à la route de San Gerardo au niveau de Rivas; La route a l'air ouverte. Je m'engage. Je serai stoppé un peu avant Chimirol, soit au moins 3-4 kms plus loin tout de même. Damn je dois faire demi-tour. J'ai entendu parler d'une petite route à travers les montagnes. Cela rallonge énormément mais bon. Je demande mon chemin, on me dit que la route est très mauvaise. 
Bon mais ce n'est peut-être pas la peine d'abîmer la voiture pour cela. Je redescend sur Rivas et m'attable à un petit restaurant Soda à qui je demanderai la possibilité d'utiliser leur frigo pour mon poisson et ma viande achetés ce matin. Je me prends un riz au poulet ("Arroz con pollo")
Lorsque la route de retour s'ouvre, je stoppe au garage dont l'adresse m'avait été donnée par Jenny et Pedro, chez Didier. Il me montre une pièce cassée. Bon mais il va falloir s'en occuper car je ne vais pas rouler jusque la frontière Panaméenne avec une auto qui a des soucis et une direction même pas équilibrée. Il pourrait s'occuper de la voiture demain mercredi car après c'est le 1ier mai, férié. Mais je n'ai que ce véhicule. Je dois m'organiser.
Je rentre sur San Gerardo poser toutes mes courses. 
Je décide finalement, après renseignements pris, de ramener la voiture ce soir au garage de Chimirol. Un bus doit en effet passer devant le garage vers 19 h 10 et pourra ainsi me ramener jusque San Gerardo. C'est l'une des premières fois que je roule ainsi 20 mns en pleine  nuit sur nos routes magnifiques. 
Je me demande à chaque virage ce que je vais trouver, un rocher, un trou. Mais bon tout va bien. Je laisse l'auto au garage et trouve la maison du garagiste, en face, afin de lui confier mes clés.
Le bus sera à peu près à l'heure. 19 h 15. Il y a encore du monde qui rentre chez soi. La route n'est déjà pas aisée en auto, mais alors en bus. En certains endroits c'est sûr que l'on irait plus vite à pieds. Le retour prend 35 mns et je rentre les derniers 500m à pieds, dans le noir complet. Ma lampe n'éclaire pas grand chose. Faut quand même être un rien habitué à marcher comme cela dans la nature, pour ne pas se faire peur.

Mercredi 30 avril

Martina a aujourd'hui des cours aussi bien à Canaan qu'à Heradura. Elle va avoir sa dose de marche aujourd'hui, puisque nous n'avons pas la voiture. Les enfants travaillent.

Nous avons finalement décidé de n'aller au Panama que Vendredi. La clinique étant fermée le 1ier mai, il nous aurait fallu aller mener DJ dès ce soir. Avec la voiture au garage, les horaires plutôt restreints de bus, les allers-retours, la clinique qui ferme à 18 heures et tout, bonjour le stress. Si on peut s'en passer, hein? Et cela fera rester DJ avec nous 2 nuits de plus. Nous annulons notre première nuit au B and B au Panama.

Nous sommes invités, mais tardivement à une réunion au village. Je ne puis y assister, devant récupérer ma voiture. Pour ce faire, je prends le Bus de 16 heures qui passe au croisement en bas de notre route. La rivière est rouge en bas suite aux violents orages.

La voiture est prête tout va bien. Un garagiste bien sympathique avec lequel je vais encore discuter un bon moment.

Je m'arrête au retour chez la dame qui vend les régimes de bananes pour en acheter un. Il s'agit de grosse bananes variété Créole, plus grosses que les précédentes.


Jeudi 1ier mai

Jour férié ici aussi, et comme chez nous on fête le travaille. 

Vendredi 2 mai

Comme l'autre fois pour venir au Costa Rica, nous devons justifier d'un billet de sortie du Panama. Martina s'occupe de cette formalité sur internet.

Nous prenons la route à 6 h 40. Dès 7 h 05 nous sommes à Rivas et à 7 h 20 à pene nous sommes devant la clinique vétérinaire, le plein de Super fait. Avec ces travaux il ne nous faut plus que 35 minutes à peines pour effectuer les 20 kms entre San Gerardo et San Isidro, au lieu de 50 mn avant. On avance.

Les docteurs arrivent à 8 heures. On laisse notre DJ aux sympathiques docteurs. Il se rend compte que nous partons. Ouh là, vite. Je ne vais pas le supporter en train de nous appeler. Il va se faire des copains, allez!

8 h 40, on est sur l'interamericana direction sud.



Nous quitterons l'Interamericana après Paso Real pour suivre sur un itinéraire (la route 237) qui me semble plus direct que l'Interamericana qui a la singularité à ce moment là de faire une boucle terrible et donc un détour de 60 kms au moins.

Notre route coupe par l'intérieur. Elle est peut-être un peu moins rapide, mais elle est superbe. 

On traverse des rivières qui nous semblent de vrais repères à crocodiles. On ne s'en approchera pas.




On suit des vallées couvertes de champs d'ananas sur des kilomètres. Impressionnant!

On a l'impression parfois de rouler sur la crête; à droite comme à gauche des vallées, nous sommes en haut.









Nous arrivons à Ciudad Neilly vers 11 h 40. On retrouve la route Interamericana à Canoas où nous déjeunerons, ayant sur nous surtout des colones, la monnaie Costa Ricaine, moins d'un kilomètre avant la frontière. En matière de dollars, je n'ai pas de petites coupures. Aussi je les réserve au règlement de la chambre d'hôtes puisqu'il semblerait que l'on règle en dollars US au Panama.

Nous arrivons à Paso Canoas. Nous demandons à un policier où nous pouvons trouver un parking pour laisser notre voiture plusieurs jours. Il nous indique une entrée. Il s'agit d'une très grande cour où l'on peut mettre notre auto à l'abri. Le parking est facturé 7.000 colones par jour, soit l'équivalent de 14 dollars. Pas donné mais bon.
Notre auto sera au mois à l'abri de la pluie car bien-sûr c'est le moment qu'a choisi notre météo pour lancer un petit orage sympathique.
Bon mais on ne va pas coucher là, hein?
On se dirige à pieds vers la frontière au milieu des autos et des flaques d'eau. Arrivés à proximité on nous demande si on a payé notre taxe de sortie, la réponse est oui, et si on a fait tamponné par les autorités Costa Ricaine, la réponse est non! Il nous faut retourner au Poste Costa Ricain. C'est bon, ce n'est qu'à 200 m de là. Mais c'est vrai que ce n'est pas forcément bien indiqué. Et il pleut.



On prend la file. Tiens il y a une Bancrédito ici, on aurait pu payer la taxe de sortie ici aussi. Bon mais c'est le même prix, 7 dollars. A côté un bureau d'assurances pour ceux qui changent de pays avec leur auto. On peut ainsi dès la frontière passée, prendre une assurance dans le pays où tu arrives qui te couvrira dans ce pays. C'est ce qui nous attendra a priori dans les futurs pays d'Amérique du Sud lorsque nous nous déciderons à acheter une auto. Mais cela est une autre histoire.

Nous remplissons 4 formulaires, donnons nos passeports ainsi que le justificatif de paiement de la taxe. Voilà pour le Costa Rica.

On reprend la direction du Panama.


On arrive au bureau. On va bien nous demander de fournir un justificatif de sortie du pays avant l'expiration de la durée du Visa, a priori 6 mois au Panama pour les personnes. Comme toujours, c'est quand même bizarre aussi, on nous demande un billet d'avion. Les billets de Bus ou résa d'hôtel, cela ne fonctionne pas.
Mais comme on a déjà donné, on a ce matin imprimé un billet sur Expedia.com Panama city/ Quito, il s'agit d'un billet remboursable avant 24 heures.
Pour rappel, j'en avais déjà écrit quelque chose à Madrid, pour ceux qui un jour en auront besoin, ce billet n'existe que sur Expedia.com et non Expedia.fr. Mais peut-être d'ici là les autorités se seront rendues compte de cette astuce et auront demandé à Expedia de retirer cette possibilité.
C'est vrai en attendant que si ce n'est pas une fraude à l'immigration, cela permet de contourner sensiblement les lois.


On annulera notre billet ce soir en arrivant à la chambre d'hôtes et pour le retour lundi, nous n'aurons qu'à faire la même chose pour justifier un départ du Costa Rica.

On nous demande également de justifier la possession de 500 dollars. On les a sur nous. On me dit que je peux aussi montrer un justificatif bancaire. Je réponds au jeune douanier, d'ailleurs très sympathique, que entre le moment où l'on imprime ce genre de document et le passage à la frontière, une épouse dispendieuse a le temps de vider le compte. Cela le fait rire. Tant mieux. Mais en même temps, comme le billet d'avion, voici encore une mesure hypocrite.



Voilà c'est fait, nous avons nos tampons, tout est en règle. Nous voici au Panama. Tout s'est très bien passé et rapidement.

Nous sommes à présent dans la zone frontalière et comme toute frontière, c'est vilain. On a perdu l'habitude chez nous en Europe de ces zones où s'agglutinent camions, marchandises, polices... dans une ambiance parfois un peu glauque, il faut bien le dire.



Beaucoup de gens viennent faire leurs courses et repassent la frontière parait-il, puisque c'est moins cher au Panama.

Mais bon, c'est quand même toujours chez nous une excitation de traverser une frontière à pieds, pas comme quand on arrive directement quelque part en avion.
Cela non plus nous ne l'avons plus en Europe. C'est devenu banal puisqu'on ne demande plus les papiers.

Nous devons trouver à présent un téléphone pour appeler notre chambre d'hôte qui doit nous organiser une navette pour nous ramener chez eux.

On tourne un peu et finalement nous demanderons à une jeune femme dont le compagnon indigène est retenu dans les bureaux de la douane la possibilité d'utiliser son téléphone pour cet appel local.



Bon, mais il ne fait pas beau, hein?
Il nous faut à présent patienter une 20 aine de minutes, temps nécessaire pour venir de la chambre d'hôtes. Nous avons exprès choisi un établissement proche car nous n'avons pas l'intention de faire du tourisme mais juste nous reposer durant ces 3 nuits.


Beau chargement de bananes en route vers le Sud.

Notre chauffeur arrive. C'est le propriétaire de la chambre d'hôte. Il est Italien. Ils se sont installés ici il y a une année.

Il se met sur l'autoroute à tomber des trombes d'eau. Je ne sais si le reste du pays est ainsi, mais les bords de routes servent un peu de décharge ou de poubelle, du moins sur cette partie pas si éloignée de la frontière. Côté Costa Ricain, même à proximité de la frontière, les bords de routes sont propres.

Arrivés à la maison, la pluie ne se calme pas. C'est un gros orage. On a droit à un café d'accueil et des pâtisseries. Cela commence bien. Nous prenons possession de notre chambre. En fait, il s'agit d'une petite maison séparée de la principale. Elle compte deux pièce, le coin cuisine, frigo( plein avec bières, sodas), four et gaz. Bon on n'est pas venu pour cuisiner mais c'est bon à savoir. En tous les cas, c'est en très bon état et c'est propre.

Martina ne se sent pas très bien depuis hier. Aussi, elle se repose. Nous avons pris rendez-vous pour dîner à 19 heures. En fait, ce que nous ne savons pas c'est qu'il y a une heure de décalage entre le Costa Rica et le Panama. Lorsque nous entendons la dame dire "esta listo", il n'est pour nous que 18 heures.
On est accueilli à l'italienne, soit généreusement avec des pâtes en entrée, suivies de viande et de pommes de terre et bien d'autres choses encore. J'essaye de faire comprendre à la dame que nous ne suivrons pas un régime comme celui-là durant 3 jours.
Nous sommes les seuls clients ce soir.

La connection internet est ici super rapide. C'est un plaisir de regarder internet. Je vais pouvoir avancer mes blogs.

Samedi 3 mai

Au programme ? Ben rien, tiens! On va juste profiter, se lever un peu plus tard durant quelques jours, allez soyons fous, 6 h 30 c'est vendu.

Nous avons rendez-vous pour le déjeuner à 7 heures, heure locale.



Encore une belle table très généreuse pour ce petit-déjeuner. C'est superbe. Des fruits frais, noix de coco, des toasts, des sandwichs, un marbré nutella. La journée, comme on dit, commence bien.

Je vais profiter de la journée et de l'excellent connection internet dont nous disposons ici pour poursuivre et publier mon blog. Eh! ce que c'est beau la technologie quand cela fonctionne vite.



La bande des bidons, je veux dire les enfants, profitent, eux de la piscine. Je dirais même qu'ils en abusent.



Vue de notre petite maison sur la propriété, sympa.

Nous déjeunons et dînons à la chambre d'hôtes. La dame nous préparent d'excellentes choses, des omelettes, salade de tomate, de bons fromages, crêpes au nutella... Pour le soir, c'est de nouveau pâtes.

Vers 17 heures, un nouvel orage. Ce que c'est violent ici, les pluies.

Samedi soir, les autre clients sont des Français résidant au Panama et une famille avec une petite fille.

Comme tous les samedis, on respectera la règle ici aussi, c'est film. Nous regarderons "l'Homme de Rio" avec Belmondo. Toujours aussi rafraîchissant!

Dimanche 4 mai

Inutile de trop écrire, on reste sur le même programme que la veille. On va même arriver à dormir encore un peu plus longtemps, c'est dimanche et nous prendrons notre petit-déjeuner à 7 h 30. La grasse mat' quoi! Cela faisait longtemps que nous n'avions pas déjeuné aussi tard. Il faut pour cela remonter à la France.

Photo de notre petite maison.




Petite exception, Maxime qui révise pour un très proche devoir de mathématiques qu'il lui faudra faire dès notre retour au Costa Rica. Le hamac n'est pas compris dans les révisions mais dans le programme juste après.

Toujours aussi délicieux, les déjeuners et dîners de notre hôte. Les enfants sont très satisfaits de notre choix, ils nous le font bien savoir. Maxime est fatigué ce soir. Malgré nos remarques, comme d'habitude il n'en a pas tenu compte et il a pris trop de soleil. On n'a pas droit à la pluie ce soir.

Demain, c'est retour maison au Costa Rica. On va retrouver tous nos animaux.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire