jeudi 27 février 2014

du 11 au 17 février 2014 : on fait connaissance avec notre nouvel environnement à San Gerardo de Rivas, Costa Rica

Mercredi 12 fevrier
Réveil naturel à 6 heures ce matin. Il fait déjà bien jour à cette heure ici. Bien dormi.
Etienne prolonge un peu sur l’oreiller. Il était k.o hier au soir. Il va beaucoup mieux ce matin.


Petit-déjeuner à l'hôtel Brillasol. Riz sauvage, haricots rouges, banane plantin rôtie et œufs brouillés ou au plat. Excellent ! Au buffet des fruits frais, papaye, ananas et pastèque, yaourts, miel, jus de fruits frais, café, céréales… tout y est.
Nous avons rendez-vous à 9 heures avec notre chauffeur pour nous amener aujourd’hui jusque San Gerardo de Rivas. On charge à nouveau son van, un très beau Hyundai 9 places tout neuf.
Il fait déjà très chaud.
On traverse la capitale San Jose, beaucoup de circulation. Certains quartiers de la ville ne sont  pas sans rappeler des quartiers de villes Thaïlandaises : grilles hautes en fer, jolie petite maison, jardin et bien- sûr dans ce jardin des bananiers et des cocotiers.

On prend la direction du sud vers Cartago puis San Isidro. Sur l’interamericana on grimpe jusque plus de 3.000 m durant une heure avant de redescendre d’autant de l’autre cote sur San Isidro. La végétation est dense sur les bords de route.
A l’avant je discute beaucoup avec Eric, notre chauffeur Costa Ricain. Il a vécu plusieurs années aux Etats-Unis, dans le New Jersey et on mélange un peu l’espagnol et l’anglais en parlant.
Nous faisons un bref stop au col. Un car de touristes s’arrête profiter du buffet.
Nous stopperons à San Isidro sur la place centrale. Nous réglons directement notre stationnement à la « contractuelle ». Nous irons jusqu'à une banque changer des dollars que nous avons en colones, la monnaie costa ricaine. Ici on nous a change 1 dollars pour 516 colones. Parfois on peut trouver mieux dans certains hôtels.
On se rend également dans un magasin ou l’on achètera pour 4 dollars une carte SIM costa Ricaine pour notre téléphone. Ce qui n'était pas possible aux Etats-Unis l'est à nouveau ici. Nous sommes sur le réseau Kolbi  qui, nous dit-on sur la pub, couvre 98 % du territoire. Va savoir si cela fonctionnera là-haut dans notre jungle ???
Nous voilà équipés pour le Costa Rica.
On ressort du centre ville en direction du Parc national Chirripo. En sortie de ville, de très jolies maisons clôturées à droite et à gauche. Vraiment, cela rappelle la Thaïlande c’est fou, modèle jolis quartiers.
A la sortie de la ville également, à gauche, ce que l’on appelle un Soda, petit restaurant typique Costa Ricain avec bancs et tables en bois. 


Au programme, des Casados, plats complets avec riz, maïs, salade, banane plantin et viande ou poisson. Un régal. Prix des plats, dans les 3.000 colones soit 6 dollars (moins de 5 euros) environ. 


Et après cela, promis, on n'a plus faim. Nous invitons notre compagnon de route à déjeuner.
On reprend en direction de Rivas. Au bout du village, la route s’arrête. Nous poursuivons sur le chemin à droite en direction toujours du Parc Chirripo. C’est parti pour des kilomètres de chemin de terre et surtout de pierres. J’ai mal pour la voiture toute neuve de notre ami Eric. Quelques intersections sans trop d’indications, on continue quand même sur ce chemin. Je dirais 40 minutes au moins après, nous arrivons à San Gerardo. Nous sommes a 1.350 mètres d’altitude. La place centrale se résume au terrain de foot. Des montagnes partout autour. Nous téléphonons à Juan Carlos,  la personne qui doit nous accueillir et nous accompagner jusque la maison. Il nous indique comment nous rapprocher car il n’est pas pour l’instant dispo. Le chemin a la sortie du village est encore pire. Soudain on se retrouve littéralement face à un mur. Impossible de poursuivre sans un vrai 4x4. Le réseau téléphonique dans ce petit vallon ne passe pas. Gloups ! Une dame nous dit bonjour. Elle va prévenir Juan Carlos. Je sors de l’auto, mon dieu, elle est couverte de poussière.
Juan Carlos arrive rapidement avec son 4x4. Nous pouvons transférer une nouvelle fois nos affaires dans son auto, nous saluons notre chauffeur, le réglons. Nous en avons eu pour un peu plus de 200 dollars de transfert depuis San Jose ce qui est somme toute raisonnable pour les 4 ou 5 heures de route. En fait j'ai donné un peu plus car j'ai vraiment eu mal pour sa voiture et je ne pense pas que dans son devis il avait prévu pareille aventure.
Les 8 dernières centaines de mètres parcourues avec Juan Carlos sont vraiment a faire en 4x4. Cela grimpe à pique. Nous parvenons a notre maison, la dernière du chemin, a 1.500 metres d’altitude. On ne peut monter plus haut par la "route". Le bout du monde au Costa Rica. Autour de nous, la jungle, mais aussi des caféiers, des bananiers, des papayers…

Juan Carlos nous propose de nous installer, il est un peu plus de 15 heures et revenir vers 16 heures nous mener au village pour faire des courses. On doit vraiment remplir notre frigo et notre garde-manger. On va acheter de l’huile, vinaigre, haricots, pâtes, riz, viande pour nous, pour le chien, des légumes, sans oublier la bière (je lui ai pris tout son stock... 6 cannettes va falloir qu'il assure un peu plus le gars), du vin ( du Chili en pack tetra pack, emballage français svp)… En tout, on en a pour 100 dollars. Nous avons à n'en point douter fait la journée du seul magasin du village. Il vont vite apprendre à nous connaître.
Première soirée dans notre nouvelle maison. Elle est très confortable. Au premier étage, nos deux chambres, la nôtre donne sur une jolie terrasse, la salle de bain et le coin buanderie avec lave-linge et sèche-linge ( je n'en ai pas chez moi). Au second étage, la grande pièce à vivre avec salon et cuisine toute équipée. Très joli panorama de cette bâtisse à l'architecture toute de bois. premier dîner concocté dans notre nouvelle cuisine.
On est fatigué, direction le lit à 9 heures.

Jeudi 13 février
Que c’est bruyant  la jungle la nuit ! On écoute plus de bruit ici que chez nous à Marseille. Tous ces animaux non identifies avec leur cri bizarre, c’est flippant, oui!
On est debout à nouveau à 6 heures. On est déjà calé à l'heure Costa Ricaine. On nous a dit que les gens se lèvent très tôt ici.

Premier petit-déjeuner chez nous.


Certains profitent déjà des conforts de la maison.





On a droit à des vols d’oiseaux en tous genres, notamment des colibris et autres oiseaux bien colorés.















Matinée travail pour les enfants. Fini le voyage. Juan Carlos nous rend visite pour voir les petites choses qui ne fonctionnent pas, ampoules…
Nous prenons la route à pieds pour le village de San Gerardo vers 11 h 30, nous avons rendez-vous pour déjeuner avec Jenny Moss, la directrice de l'association qui nous accueille ici à midi au restaurant le Rocadura. 20 minutes de marche sous une chaleur intense. Dans ce sens cela descend au moins.


La place centrale du village, son terrain de foot.

On demeurera après le déjeuner afin de profiter de la connection internet, on n'en a pas pour l'instant à la maison, et essayer de trouver une voiture de location pour la semaine prochaine et nos vacances avec nos amis Fred et Christel qui arrivent de Saint-Remy mardi avec les enfants. C'est la haute saison, on ne parvient pas à trouver quoique ce soit de satisfaisant ou alors un gros 4x4 de 7 places. Faut pas exagérer.
Sur le chemin du retour, nous passons devant chez Juan Carlos qui nous propose de venir le lendemain matin chez lui profiter de la connection et son aide pour téléphoner aux compagnies.

Vendredi 14 février
A son lever, le soleil fait de magnifiques couleurs rouges au dessus de la montagne vers l’Est.


Vue de notre fenêtre de salon et cuisine vers la vallée.


Journee de travail pour tout le monde....



... ou presque.

Martina se rendra chez Juan Carlos pour les locations d'autos. Finalament on va se tourner vers une Toyota Yaris, car il semblerait que l'on n'ait pas un impérieux besoin d'un 4x4 là où l'on va précisément; En plus c'est moins cher. Problème il va nous falloir faire plus de 100 kilométres pour rejoindre l'agence de location qui se situe sur la côte Pacifique, à Guepos. Heureusement 3615 Juan Carlos est là et nous a proposé de nous mener avec sa voiture moyennant qu'on lui règle l'essence.
Vers 15 heures, on prend la route du village. Pas grand monde aujourd’hui. On prend un café et un jus de blackberry (müre ou mora).
Il se met à pleuvoir, belle pluie tropicale. Bon va falloir rentrer là, non ? On achète un peu de confiture a la Pulperia (magasin du village) et on se met en route, sous la pluie.
Le chien ne va pas être propre à l’arrivée. En route, en passant devant le bureau de tourisme du Mont Chirripo, la dame nous interpelle, Juan Carlos nous cherche, les gens qui viennent installer internet chez nous sont à la maison et nous attendent. J’accélère le pas sous la pluie fine.
Installation va durer une bonne heure et demi.
Nous avons prévu de régler 30 dollars pour l’installation et je règle un mois d’internet à savoir 30 dollars encore.

Samedi 15 février 2014
Au cours du petit déjeuner, tremblement de terre de quelques secondes. On nous indiquera plus tard une magnitude de 4.7. Pas énorme mais avec notre construction en bois, on le ressent assez clairement. Bon, voilà le tremblement de terre, ça, c'est  fait!

On peut vérifier le bon fonctionnement de notre toute fraîche installation internet par quelques entretiens skype avec les parents et des amis. Nous voilà connectés. C'est beau la technique.



Quelques photos de notre maison et du jardin. Oui, on est vraiment au milieu de la jungle et des montagnes, on vous le dit.

Dimanche 16 février

Nous nous rendons au village où nous arrivons vers les 9 h 10. Tous les dimanches matin ils organisent un petit marché où des producteurs viennent vendre leurs produits. Manifestement on arrive déjà trop tard. Il ne reste plus grand chose. Les enfants me demandent où se trouve le marché. Braves petits!
Le café Bambu est aujourd'hui ouvert. Les volontaires sont à l'ouvrage. On retrouve Jenny Moss et son mari Pedro.
Nous nous installons pour discuter de notre séjour. Le job de directrice de projet associatif n'a pas l'air évident, les volontaires et leurs petits soucis, les choses à régler à côté...
Martina et Jenny se fixent rendez-vous pour demain chez Jenny pour ensuite aller au village d'Herradura où Martina doit enseigner l'anglais dès le mois de mars.
Nous rentrons chez nous pour le déjeuner. Il fait une chaleur torride. Notre chien tire la langue même si nous l'abreuvons comme nous de temps en temps le long de cette 1/2 heure de montée. On est à 1.500 mètres tout de même.
Le restant de la journée se passe tranquillement chez nous ou dans le jardin.

Lundi 17 février
Il y a déjà une semaine que nous quittions notre bonne ville de Marseille.
Nouvelle journée école pour les enfants. Maxime termine sa série de devoir à rendre avant le 19 février. On va envoyer tous les derniers aujourd'hui même. C'est quand même bien internet!


Martina prend le chemin vers 9 h 15 en direction du village et même au-delà puisque Jenny Moss avec qui elle a rendez-vous habite encore un peu plus d'1/4 d'heure à pieds de l'autre côté soit plus d'une 1/2 h de marche.
Martina va se voir présentée à la directrice de l'école et voir sa future classe, sa carte du Monde et son grand tableau blanc.
Elle sera de retour pour le déjeuner. Coup de chance, lorsque Jenny la ramène sur San Gerardo, Juan Carlos, finalement notre plus proche voisin est aussi là et la remontera jusque la maison. Il fait toujours aussi chaud.
Après-midi studieuse pour une partie de la famille.


Banane plantin de notre jardin. Peut-être les dégusterons-nous bientôt?

Etienne a commencé sa collection de chenilles et insectes qu'il trouve en quantité dans le jardin. On en a déjà des pleines bouteilles en plastique.

Demain matin, on reprend la route pour 10 jours de vacances à la découverte d'autres régions du pays, mais aussi retrouver les amis qui arrivent de Saint-Remy demain. Juan Carlos, nous emmène avec son auto jusque Guepos, c'est pas à côté, récupérer notre voiture de location, une Toyota Yaris. Nous partons vers 7 h 30.

Ce soir, en plus des bruits habituels, je crois que l'on a vraiment eu les coyotes pas très loin. Reste là DJ!

lundi 17 février 2014

Du 8 au 11 février 2014 : Un départ plein de rebondissements !

Samedi 8 février 2014
Nous sommes toujours à Marseille. Je vous fais part de nos détails adminsitratifs pour ceux aui désirent voyager avec un animal.
Dernière visite chez le vétérinaire pour DJ avant le voyage. Visite obligatoire, nous devons en effet disposer d'un certificat de bonne santé sur son Passeport. Il y est écrit en français et en anglais, signé et tamponné. Pour se faire on lui donne le vermifuge dans lequel il y a des anti-parasites, important pour le certificat. On se fait prescrire du vermifuge et de l'antipuce pour l'année. Même si je lui e ai donné récemment, je lui appliquerai l'anti-puces aujourd'hui afin qu'il n'en attrape pas durant le voyage. Les vaccins sont à jour, son vaccin contre la rage a été fait en décembre, donc bien plus d'un mois avant le départ (à refaire en décembre 2014), il est tatoué et pucé. Voilà!


Dimanche 9 février 2014
La journée se termine. Une très sympathique journée avec les parents et la visite de nos amis Petra et Michel.
Nous avons refait une dernière visite à pieds jusqu'au Vieux Port puis aux jardins du Fort Saint-Jean face au nouveau Musée du J4 (plus connu sous le nom de MUCEM) et retour par le quartier du Panier. On habite une belle ville tout de même!
Dernière soirée a Marseille avant départ. Allez, on va se coucher de bonne heure, il faut se lever à 2 h 30 du matin.
Lundi 10 février
Bon ben voilà, il est 2 h 30 du matin, quand faut y aller...
Nous souhaitons arriver pour 4 heures à l'aéroport de Marseille. Nous avons toujours en effet notre chien qui n'a pas de billet pour le trajet. Ce n'est pas faute d'avoir essayé la semaine passée, 3 fois Iberia avec qui nous volons jusque Madrid, 2 fois American Airlines avec qui nous faisons le reste du voyage jusque le Costa Rica via New York, USA. J'ai finalement eu Expedia avec aui nous avions acheté le billet l'an passé déjà pour faire le voyage aller-retour au départ de San Diego en octobre passé qui m'a finalement dit de me présenter directement à l'aéroport, que je ne pouvais réserver de biellet pour l'animal, mais au risque de me voir refuser l'accès à l'avion pour ce dernier. Bon ben moi qui aime prévoir, ce n'est pas un bon commencement.
Petit-déjeuner plus que léger sauf pour DJ à qui je redonne une petite pillule bleue, pas un somnifère à proprement parler, mais un calmant, du Zylkène 225 mg ( rapport à la taille du chien). Je lui en ai déjà donné une hier. Temps pourri sur Marseille et sa région, pluie, un vent de folie. Bonne chose que d'aller rejoindre le soleil, va!
Nous sommes dans le hall de l'aéroport vers 4 h 15, avec tous nos bagages.


Le stand d'Ibéria n'ouvrira qu'à 5 heures bien passé. On aurait pu s'attarder sur l'oreiller une heure de plus.
Première séance de stress: l'hôtesse qui s'étonne que l'on n'ait pu réserver de billet pour le chien, qui ne sait trop comment faire avec lui. On est obligé d'appeler un supérieur. 
Après moultes discussions, d'appels téléphoniques de sa part vers l'Espagne, d'un règlement de 300 euros pour le trajet complet (gloups! Mais bon on s'attendait à ce montant, c'est une fausse surprise). Nous finissons par enregistrer tous nos bagages avant d'aller confier notre jeune ami dans sa boit de transport bien boulonnée avec quelques liens supplémentaires et toutes les destinations futures bien en vue comme sur nos bagages. C'est parti.
Nous saluons non sans émotion mes parents, toujours présents pour nos départs et arrivées. Je leur ai confié les clés de chez nous, nous n'en aurons pas besoin avant un certain temps.
Nous nous rendons vers notre porte d'embarquement, avec bien entendu une petite cascade de notre Pierre Richard local, je veux parler d'Etienne, qui ne peut s'empêcher de louper l'arrivée en haut de l'escalier roulant.
On y est, on est dans l'avion, on décolle, le voyage peut commencer. Etienne essaye de terminer sa nuit.

Arrivée à Madrid comme prévue après 1 h 30 de vol environ vers 08 h 40 du matin. Si les bagages doivent suivre, la difficulté pour moi est de récupérer le chien et le ré-enregistrer sur les prochains vols, comme moi d'ailleurs.
Je ne sais ce qu'a essayé de faire Expedia l'autre jour avec nos réservations quand je voulais avec eux démêler la réservation pour DJ, mais le fait est que nous n'avons pu hier confirmer nos vols comme nous le faisons habituellement, le système nous disant que mon billet ne pouvait être confirmé. Le fait est qu'à Marseille, je n'ai pour l'instant pu obtenir de boarding-pass que jusque Madrid, comme le chien même si j'ai bien mon billet pour le Costa Rica. Pour Martina et les enfants en revanche, théoriquement aucun souci.
Arrivés à Madrid, nous nous séparons, Martina et les enfants vont vers le Terminal d'embarquement, moi je dois récupérer DJ et refaire les billets. J'attends un long moment notre toutou, très excité. Je peux le sortir de sa caisse. Nous nous rendons au deuxième étage au comptoir American Airlines. Il est déjà 9 h 40, le vol décolle à 10 h 35.
Voilà que l'on me demande un justificatif, un billet d'avion précisément qui prouve que nous sortirons du Costa Rica avant les 3 mois autorisés sans visa. Je n'ai à ce jour qu'une réservation d'hôtel pour le Nicaragua. Insuffisant! Il leur faut absolument un vol de retour. Mais je ne reviens pas!! Problème. On m'envoie au comptoir Iberia pour voir s'ils n'auraient pas des vols directs pour San José, Costa Rica et éviter ainsi les Etats-Unis. Iberia a bien un vol direct mais il est complet (309 billets vendus pour 300 places, oui on peut dire qu'il est complet), l'hôtesse est très gentille mais me ffait bien comprendre qu'elle ne comprend pas trop la démarche de AA car j'ai bien un billet American Airlines donc c'est à eux de s'occuper de moi. De plus, combien m'aurait coûté ce changement de compagnie?
Je reviens avec ces informations chez American Airlines. Heureusement, mon chien est calme. En fait j'ai un vrai succès avec lui, plusieurs personnes me demandent d'être prises en photo avec lui. Cela détend un peu l'atmosphère.
En fait la situation est bloquée. Nous sommes séparés, je n'ai pas d'ordinateur pour acheter un billet pour sortir du Costa Rica, Martina et les enfants sont dans l'autre terminal. Je sais qu'il y a un vol vers 12 h 15 mais rien n'y fait. Il faut se plier à l'évidence, nous ne serons pas au Costa Rica aujourd'hui.
A ma demande, on m'indique au final que Martina et les enfants reviennent de l'autre Terminal et que nos bagages ont été récupérés.
Etienne est ko debout, il a de la fièvre, cela n'arrange pas les choses. Il s'allonge sur un banc, son copain-chien très compréhensif tout contre lui.


Nous changeons nos billets au comptoir de vente American Airlines pour le lendemain, même heure. Cela va nécessiter encore une heure. L'hôtesse d'accueil nous indique que ces changements nous coûteront la bagatelle de 180 euros par personne. Choueeette! En plus on doit rester une journée à Madrid, payer un hôtel et les repas qui vont avec.
Après nous être assurés oralement auprès de l'hôtesse que tout est réglé pour le lendemain, nous descendons à l'étage récupérer nos bagages. Tout un circuit pour ce faire. Nous sortons ensuite de l'aéoport avec tout notre paquetage au niveau des navettes des hôtels. Nous demandons à un chauffeur de la navette Ibis s'il peut appeler pour voir les dispos. Ils en ont c'est 75 euros la chambre.
C'est parti pour une escale à Madrid. Ce n'est pas que l'on ait très envie de visiter la ville aujourd'hui mais bon.
Nous arrivons à l'hötel il est déjà 13 h 30. Nous devrons prendre 2 chambres. On n'est plus à cela près. Je promène le chien, nous irons déjeuner, sans Etienne qui se couche. 

Non, ce n'est pas bien de laisser votre animal de compagnie envahir votre espace, même pour des raisons thérapeutiques?


Nous réfléchissons à notre situation. Il nous faut trouver une solution. Elle viendra par le site Expedia.com qui permet d'acheter un billet d'avion "refundable" ou remboursable. On a trouvé un vol pour le 17 avril pour Quito, Equateur. On essaye.
En fait, il s'agit semble-t-il d'une réservation que l'on peut annuler sous 24 heures sans frais. Etonnamment cette possibilité d’annulation est offerte sur le site Expedia.com mais pas sur le site Expedia.fr. Allez les voyageurs, un effort, parlez anglais, on y a plus de flexibilité. Heureusement car le vol en question pour nous 4 est tout de même a 1.850 dollars.
Le reste de la journée, je serai le seul à vraiment promener autour dqns le quartier avec mon amin à 4 pattes. J'achète quelques mandarines pour remettre un peu d'énergie dans ces corps contrariés.
On dîne au restaurant de l'hôtel. Serveur sympa qui connait Aix-en-Provence.
Mardi 11 février
Réveil  5 h 30, encore une longue journée aujourd'hui. Nous devons prendre la navette gratuite de l’hôtel pour l’aéroport Barajas a 7 heures 05 afin d'arriver de bonne heure pour les formalités d'enregistrement. J’ai le temps de sortir notre DJ, lui donner a manger. On a laissé Etienne se reposer plus longtemps.
Martina nous réserve puis imprime de l'hôtel ce matin le vol pour Quito, Equateur, pour le 17 avril destiné à prouver que nous allons sortir du Costa Rica. Nous avons  à présent 24 heures pour l’annuler sans frais. Espérons que cela va bien fonctionner.
On redescend tout notre paquetage au rez-de-chaussée. Il fait froid ce matin a Madrid. Cette ville est a 600 m d’altitude.
On arrive a  l’aéroport, on se rend à nouveau au comptoir American Airlines. Une certaine Rosa aujourd'hui nous accueille. Il nous fait raconter a nouveau notre histoire. Il semble y avoir un problème encore.
Cette fois, il s’agit du chien. En effet Rosa nous dit que notre vol a destination de New York ne convient pas car il fait trop froid a l’arrivée pour le chien. La soute n’est pas le problème mais lorsqu’on le sort au froid. Il y gèle là-bas. Aie, Rosa ma que hacemos ahora ?
Finalement la solution s’offre de passer via MIAMI, la compagnie propose un départ à la meme heure 10 h 30. La c’est un vol non plus de 9 heures mais de 11 heures que notre petit compagnon a 4 pattes va devoir s’offrir. Mais il ne restera plus que 3 heures ensuite pour le Costa Rica au lieu des 6 heures prévues initialement au départ de New York.
Au bout d’une heure, pas moins, de réflexions et changements, finalement Rosa nous facturera les changements 360 euros, nous offrant les enfants justifiant son geste par le fait qu'ils n'auraient pas eu de remise sur le vol aller au départ de San Diego. Pour le chien, tout a été réglé hier, tout va bien. Merci Rosa  Il est déjà 8 h 40 avec tout cela.
Nous devons a présent refaire la queue pour enregistrer a nouveau tous nos bagages. Nous apprenons que notre vol est retardé, en raison des intempéries. Etonnés nous? Même pas.  Il fait un temps pourri dehors, le temps est a la neige. J'imagine déjà l'aéroport bloqué, une énorme tempête de neige recouvrant l'Europe entière durant 2 jours.
On repasse par un questionnement de sécurité, on vous demande de ne prendre de bagage de personne d’autre, de faire attention…
Rosa s’inquiète que nous sommes toujours dans la file d’attente et que l’on n’avance pas très vite. Elle assure le SAV Rosa.
Pendant que Martina et les enfants enregistrent les bagages, je me rends avec une dame aux Customs, un autre endroit de l’aéroport avec notre DJ et sa boite, quelques liens de fermeture, pour son embarquement. Il est résigné a son sort, mon toutou. Allez, DJ, à plus tard, sur le sol Americain. DJ aux States c'est un bon début non? Je fais juste remarquer à la dame de l’aéroport que sur la boite il n’y a pas la destination, je ne voudrais pas qu’on me l’envoie a Los Angeles alors que nous allons a MIAMI. Elle m’assure que l’étiquetage va arriver et qu’il sera apposé sans faute sur la boite.
Je rejoins le reste de la famille, nous pouvons rejoindre le Terminal 4s pour la porte 42. L’embarquement a lieu à partir de 11 h 10 pour un décollage prevu a 11 h 55.
Nous aurons droit à un traitement de faveur grâce aux enfants. On embarque dans les premiers. La météo dehors est vraiment affreuse. Vol ou pas vol ?
Un engin-grue équipé d’une lance s’approche de l’appareil pour lui pulvériser de l’anti-gel sur les ailes. Rassurant !
Le décollage aura finalement lieu à 12h 40. Enfin! 11 heures de vol, c’est long, presque autant qu’aller au Japon. Notre avion suit un trajet pas très direct en fait. Certainement une question de couloirs aériens.  On suit en effet le trajet Atlantique Nord. On rejoint le continent americain par le Nord de l’embouchure du Saint-Laurent, au Canada. On est loin de la Floride, là!. On redescend la Côte Est par le New Brunswick, on rejoint les Etats-Unis et suivons tous les Etats côtiers, Maine, Massachussets ( on pense a nos amis de Boston), …. On a l’impression de refaire notre voyage de l’an passé a l’envers. Tiens on était là en mai l’année dernière, tiens on était là en avril, en mars, etc.. Et enfin la Floride, ou nous avons séjourné entre janvier et début février 2013. Etrange sensation !
Vol : le chien passe vraiment tout le trajet tout seul. On croyait que quelqu’un irait le voir lui donner a boire ou a manger. Il n’en est rien. Je me sens coupable. Pauvre petite bête.
On arrive a Miami a 17 h 45, heure locale, 23 h 45 en France et Espagne. Nous voici de nouveau avec les pieds sur le continent américain. Nous qui croyions initialement disposer d'un temps d'escale confortable, on n’a plus que 2 h 30 avant notre prochain décollage pour le Costa Rica. Il nous faut récuperer tous nos bagages (atterrissage sur sol US oblige donc pas de suivi automatique sur le prochain vol), le chien, laisser nos bagages au Drop-off, essayer de sortir le chien un petit moment et le remettre de nouveau dans sa boite pour la dernière ligne droite.
Lorsqu’il nous voit, notre petit ami est comme fou. On ne peut même pas le sortir avant d’avoir passé la douane. Je lui donne à manger a travers la grille de sa cage pour essayer de le calmer.
Une fois les formalités passées, je peux enfin le sortir dans le couloir. On tire derrière nous nos bagages. Au drop off, les employés sont tellement speed que l’on n’est même pas capables de savoir s’ils ont pris ou non tous nos bagages. Chacun de nous avait ou un ou deux bagages, les sacs à dos, la guitare, moi le chien et sa boite. Je pense à un moment qu’il nous en manque un. Je demande à quelqu’un de l’aéroport de refaire avec moi le chemin à l’envers pour vérifier. Il m’accompagne. On en vient à espérer que dans la confusion, on nous a effectivement pris nos bagages au drop-off. On verra bien à l’arrivée.
Il faut sortir 5 minutes avec le chien. Maxime s'en charge. Il est déjà temps de le redonner pour le prochain embarquement. Il n'est vraiment pas content.
On se met en marche. On repasse les systèmes de sécurité, encore et on se dirige vers notre dernier embarquement de ce voyage.
A l'arrivée à la porte d'embarquement, ce dernier est quasi-terminé. Nous devons encore annuler notre « réservation » d’avion pour Quito dans les 24 heures. Martina parvient a se connecter, je fais patienter l’hôtesse. La porte de l'avion est juste là, allez! « MESSAGE ENVOYE », yes !! On est dans les temps, il est 20 heures à Miami donc 2 heures du matin à Madrid. A notre arrivée à San Jose, il aurait été trop tard. Aahh quels filous ces Capel!
Encore un petit mot à l’hôtel où nous dormons ce soir pour leur indiquer une nouvelle fois nos changements d’horaires d’arrivée et d’origine du vol. On ne vient plus de New York mais de Miami. On clique sur envoi presque dans le couloir d’accès a l’avion. On est bon, là!
On monte dans l’avion. On est en vol pour le Costa Rica.
Je discuterai avec une dame Canadienne venue en 1990 au Costa Rica pour 2 semaines, elle y est restee depuis. Elle est avec sa fille de 4 ans.
Ooui, nous atterrissons au Costa Rica.
Bagages : ils sont tous la ! C'est véritablement un miracle après tout ces tribulations. Notre chien aussi est là toujours aussi excité, peu importe la durée du trajet. Comme à Miami, nous devons attendre les formalités passées pour le sortir. On nous demande juste oralement quand nous comptons repartir du Costa Rica. Rien à voir avec la police américaine. Tout le monde a droit à son tampon, même le passeport de DJ.
On y est, on sort de l’aéroport, notre navette pour l’hôtel est là. Ils ont bien eu notre message.Tout se déroule enfin comme prévu. Ce n'est pas trop tôt. Avec nous deux jeunes couples : des Suédois et des Américains. Notre chauffeur est d'origine péruvienne.
Nous arrivons à l'hôtel. Porte en fer plein, hautes clôtures, on ne va pas nous kidnapper ici. Nous faisons le check-in. Nous allons pouvoir nous coucher. Cela fait 26 heures que nous avons quitté notre lit à Madrid. Je sors une dernière fois Dj qui peut aller en toute liberté ici.

Enfin, ça y est, nous sommes au Costa Rica.

mercredi 5 février 2014

J- 5 : bientot le depart !

mercredi 5 fevrier 2014

J- 5 : Je suis sur mon ordi, j'ai 4 post-it pleins a craquer juste a cote de moi de choses restantes a faire. Ce listing ne diminue pas, il enfle. Arrgh!
Aujourd'hui, chez nous a Marseille, il fait un temps pourri.
L'excitation augmente, surtout ne rien oublier.

Dans une semaine, nous aurons emmenage dans notre maison dans les montagnes au Costa Rica.
Allez, tout va bien.