Samedi 8 février 2014
Nous sommes toujours à Marseille. Je vous fais part de nos
détails adminsitratifs pour ceux aui désirent voyager avec un animal.
Dernière visite chez le vétérinaire pour DJ avant le voyage.
Visite obligatoire, nous devons en effet disposer d'un certificat de bonne
santé sur son Passeport. Il y est écrit en français et en anglais, signé et
tamponné. Pour se faire on lui donne le vermifuge dans lequel il y a des
anti-parasites, important pour le certificat. On se fait prescrire du vermifuge
et de l'antipuce pour l'année. Même si je lui e ai donné récemment, je lui
appliquerai l'anti-puces aujourd'hui afin qu'il n'en attrape pas durant le
voyage. Les vaccins sont à jour, son vaccin contre la rage a été fait en décembre, donc bien plus d'un mois avant le départ (à refaire en décembre 2014), il est tatoué et pucé. Voilà!
Dimanche 9 février 2014
La journée se termine. Une très sympathique journée avec les
parents et la visite de nos amis Petra et Michel.
Nous avons refait une dernière visite à pieds jusqu'au Vieux
Port puis aux jardins du Fort Saint-Jean face au nouveau Musée du J4 (plus connu
sous le nom de MUCEM) et retour par le quartier du Panier. On habite une belle
ville tout de même!
Dernière soirée a Marseille avant départ. Allez, on va se
coucher de bonne heure, il faut se lever à 2 h 30 du matin.
Lundi 10 février
Bon ben voilà, il est 2 h 30 du matin, quand faut y aller...
Nous souhaitons arriver pour 4 heures à l'aéroport de
Marseille. Nous avons toujours en effet notre chien qui n'a pas de billet pour
le trajet. Ce n'est pas faute d'avoir essayé la semaine passée, 3 fois Iberia
avec qui nous volons jusque Madrid, 2 fois American Airlines avec qui nous faisons
le reste du voyage jusque le Costa Rica via New York, USA. J'ai finalement eu
Expedia avec aui nous avions acheté le billet l'an passé déjà pour faire le
voyage aller-retour au départ de San Diego en octobre passé qui m'a finalement
dit de me présenter directement à l'aéroport, que je ne pouvais réserver de biellet
pour l'animal, mais au risque de me voir refuser l'accès à l'avion pour ce
dernier. Bon ben moi qui aime prévoir, ce n'est pas un bon commencement.
Petit-déjeuner plus que léger sauf pour DJ à qui je redonne
une petite pillule bleue, pas un somnifère à proprement parler, mais un
calmant, du Zylkène 225 mg ( rapport à la taille du chien). Je lui en ai déjà
donné une hier. Temps pourri sur Marseille et sa région, pluie, un vent de
folie. Bonne chose que d'aller rejoindre le soleil, va!
Nous sommes dans le hall de l'aéroport vers 4 h 15, avec
tous nos bagages.
Le stand d'Ibéria n'ouvrira qu'à 5 heures bien passé. On
aurait pu s'attarder sur l'oreiller une heure de plus.
Première séance de stress: l'hôtesse qui s'étonne que l'on
n'ait pu réserver de billet pour le chien, qui ne sait trop comment faire avec
lui. On est obligé d'appeler un supérieur.
Après moultes discussions, d'appels
téléphoniques de sa part vers l'Espagne, d'un règlement de 300 euros pour le
trajet complet (gloups! Mais bon on s'attendait à ce montant, c'est une fausse
surprise). Nous finissons par enregistrer tous nos bagages avant d'aller
confier notre jeune ami dans sa boit de transport bien boulonnée avec quelques
liens supplémentaires et toutes les destinations futures bien en vue comme sur
nos bagages. C'est parti.
Nous saluons non sans émotion mes parents, toujours présents
pour nos départs et arrivées. Je leur ai confié les clés de chez nous, nous
n'en aurons pas besoin avant un certain temps.
Nous nous rendons vers notre porte d'embarquement, avec bien
entendu une petite cascade de notre Pierre Richard local, je veux parler
d'Etienne, qui ne peut s'empêcher de louper l'arrivée en haut de l'escalier roulant.
On y est, on est dans l'avion, on décolle, le voyage peut
commencer. Etienne essaye de terminer sa nuit.
Arrivée à Madrid comme prévue après 1 h 30 de vol environ
vers 08 h 40 du matin. Si les bagages doivent suivre, la difficulté pour moi
est de récupérer le chien et le ré-enregistrer sur les prochains vols, comme
moi d'ailleurs.
Je ne sais ce qu'a essayé de faire Expedia l'autre jour avec
nos réservations quand je voulais avec eux démêler la réservation pour DJ, mais
le fait est que nous n'avons pu hier confirmer nos vols comme nous le faisons
habituellement, le système nous disant que mon billet ne pouvait être confirmé.
Le fait est qu'à Marseille, je n'ai pour l'instant pu obtenir de boarding-pass
que jusque Madrid, comme le chien même si j'ai bien mon billet pour le Costa
Rica. Pour Martina et les enfants en revanche, théoriquement aucun souci.
Arrivés à Madrid, nous nous séparons, Martina et les enfants
vont vers le Terminal d'embarquement, moi je dois récupérer DJ et refaire les
billets. J'attends un long moment notre toutou, très excité. Je peux le sortir
de sa caisse. Nous nous rendons au deuxième étage au comptoir American Airlines.
Il est déjà 9 h 40, le vol décolle à 10 h 35.
Voilà que l'on me demande un justificatif, un billet d'avion
précisément qui prouve que nous sortirons du Costa Rica avant les 3 mois
autorisés sans visa. Je n'ai à ce jour qu'une réservation d'hôtel pour le
Nicaragua. Insuffisant! Il leur faut absolument un vol de retour. Mais je ne
reviens pas!! Problème. On m'envoie au comptoir Iberia pour voir s'ils
n'auraient pas des vols directs pour San José, Costa Rica et éviter ainsi les
Etats-Unis. Iberia a bien un vol direct mais il est complet (309 billets vendus
pour 300 places, oui on peut dire qu'il est complet), l'hôtesse est très
gentille mais me ffait bien comprendre qu'elle ne comprend pas trop la démarche
de AA car j'ai bien un billet American Airlines donc c'est à eux de s'occuper
de moi. De plus, combien m'aurait coûté ce changement de compagnie?
Je reviens avec ces informations chez American Airlines.
Heureusement, mon chien est calme. En fait j'ai un vrai succès avec lui,
plusieurs personnes me demandent d'être prises en photo avec lui. Cela détend
un peu l'atmosphère.
En fait la situation est bloquée. Nous sommes séparés, je
n'ai pas d'ordinateur pour acheter un billet pour sortir du Costa Rica, Martina
et les enfants sont dans l'autre terminal. Je sais qu'il y a un vol vers 12 h 15 mais rien n'y fait. Il faut se plier à l'évidence, nous
ne serons pas au Costa Rica aujourd'hui.
A ma demande, on m'indique au final que Martina et les
enfants reviennent de l'autre Terminal et que nos bagages ont été récupérés.
Etienne est ko debout, il a de la fièvre, cela n'arrange pas
les choses. Il s'allonge sur un banc, son copain-chien très compréhensif tout contre lui.
Nous changeons nos billets au comptoir de vente American
Airlines pour le lendemain, même heure. Cela va nécessiter encore une heure. L'hôtesse
d'accueil nous indique que ces changements nous coûteront la bagatelle de 180 euros
par personne. Choueeette! En plus on doit rester une journée à Madrid, payer un
hôtel et les repas qui vont avec.
Après nous être assurés oralement auprès de l'hôtesse que
tout est réglé pour le lendemain, nous descendons à l'étage récupérer nos
bagages. Tout un circuit pour ce faire. Nous sortons ensuite de l'aéoport avec
tout notre paquetage au niveau des navettes des hôtels. Nous demandons à un chauffeur
de la navette Ibis s'il peut appeler pour voir les dispos. Ils en ont c'est 75
euros la chambre.
C'est parti pour une escale à Madrid. Ce n'est pas que l'on
ait très envie de visiter la ville aujourd'hui mais bon.
Nous arrivons à l'hötel il est déjà 13 h 30. Nous devrons
prendre 2 chambres. On n'est plus à cela près. Je promène le chien, nous irons
déjeuner, sans Etienne qui se couche.
Non, ce n'est pas bien de laisser votre animal de compagnie envahir votre espace, même pour des raisons thérapeutiques?
Nous réfléchissons à notre situation. Il
nous faut trouver une solution. Elle viendra par le site Expedia.com qui permet
d'acheter un billet d'avion "refundable" ou remboursable. On a trouvé
un vol pour le 17 avril pour Quito, Equateur. On essaye.
En fait, il s'agit semble-t-il d'une réservation que l'on
peut annuler sous 24 heures sans frais. Etonnamment cette possibilité
d’annulation est offerte sur le site Expedia.com mais pas sur le site Expedia.fr.
Allez les voyageurs, un effort, parlez anglais, on y a plus de flexibilité.
Heureusement car le vol en question pour nous 4 est tout de même a 1.850
dollars.
Le reste de la journée, je serai le seul à vraiment promener
autour dqns le quartier avec mon amin à 4 pattes. J'achète quelques mandarines
pour remettre un peu d'énergie dans ces corps contrariés.
On dîne au restaurant de l'hôtel. Serveur sympa qui connait
Aix-en-Provence.
Mardi 11 février
Réveil 5 h 30, encore
une longue journée aujourd'hui. Nous devons prendre la navette gratuite de l’hôtel
pour l’aéroport Barajas a 7 heures 05 afin d'arriver de bonne heure pour les
formalités d'enregistrement. J’ai le temps de sortir notre DJ, lui donner a
manger. On a laissé Etienne se reposer plus longtemps.
Martina nous réserve puis imprime de l'hôtel ce matin le vol
pour Quito, Equateur, pour le 17 avril destiné à prouver que nous allons sortir
du Costa Rica. Nous avons à présent 24
heures pour l’annuler sans frais. Espérons que cela va bien fonctionner.
On redescend tout notre paquetage au rez-de-chaussée. Il
fait froid ce matin a Madrid. Cette ville est a 600 m d’altitude.
On arrive a l’aéroport,
on se rend à nouveau au comptoir American Airlines. Une certaine Rosa
aujourd'hui nous accueille. Il nous fait raconter a nouveau notre histoire. Il
semble y avoir un problème encore.
Cette fois, il s’agit du chien. En effet Rosa nous dit que
notre vol a destination de New York ne convient pas car il fait trop froid a
l’arrivée pour le chien. La soute n’est pas le problème mais lorsqu’on le sort
au froid. Il y gèle là-bas. Aie, Rosa ma que hacemos ahora ?
Finalement la solution s’offre de passer via MIAMI, la
compagnie propose un départ à la meme heure 10 h 30. La c’est un vol non plus
de 9 heures mais de 11 heures que notre petit compagnon a 4 pattes va devoir
s’offrir. Mais il ne restera plus que 3 heures ensuite pour le Costa Rica au
lieu des 6 heures prévues initialement au départ de New York.
Au bout d’une heure, pas moins, de réflexions et
changements, finalement Rosa nous facturera les changements 360 euros, nous
offrant les enfants justifiant son geste par le fait qu'ils n'auraient pas eu
de remise sur le vol aller au départ de San Diego. Pour le chien, tout a été
réglé hier, tout va bien. Merci Rosa Il
est déjà 8 h 40 avec tout cela.
Nous devons a présent refaire la queue pour enregistrer a
nouveau tous nos bagages. Nous apprenons que notre vol est retardé, en raison
des intempéries. Etonnés nous? Même pas. Il fait un temps pourri dehors, le temps est a
la neige. J'imagine déjà l'aéroport bloqué, une énorme tempête de neige
recouvrant l'Europe entière durant 2 jours.
On repasse par un questionnement de sécurité, on vous demande
de ne prendre de bagage de personne d’autre, de faire attention…
Rosa s’inquiète que nous sommes toujours dans la file d’attente
et que l’on n’avance pas très vite. Elle assure le SAV Rosa.
Pendant que Martina et les enfants enregistrent les bagages,
je me rends avec une dame aux Customs, un autre endroit de l’aéroport avec
notre DJ et sa boite, quelques liens de fermeture, pour son embarquement. Il
est résigné a son sort, mon toutou. Allez, DJ, à plus tard, sur le sol
Americain. DJ aux States c'est un bon début non? Je fais juste remarquer à la
dame de l’aéroport que sur la boite il n’y a pas la destination, je ne voudrais
pas qu’on me l’envoie a Los Angeles alors que nous allons a MIAMI. Elle
m’assure que l’étiquetage va arriver et qu’il sera apposé sans faute sur la
boite.
Je rejoins le reste de la famille, nous pouvons rejoindre le
Terminal 4s pour la porte 42. L’embarquement a lieu à partir de 11 h 10 pour un
décollage prevu a 11 h 55.
Nous aurons droit à un traitement de faveur grâce aux
enfants. On embarque dans les premiers. La météo dehors est vraiment affreuse. Vol
ou pas vol ?
Un engin-grue équipé d’une lance s’approche de l’appareil
pour lui pulvériser de l’anti-gel sur les ailes. Rassurant !
Le décollage aura finalement lieu à 12h 40. Enfin! 11 heures
de vol, c’est long, presque autant qu’aller au Japon. Notre avion suit un
trajet pas très direct en fait. Certainement une question de couloirs aériens. On suit en effet le trajet Atlantique Nord. On
rejoint le continent americain par le Nord de l’embouchure du Saint-Laurent, au
Canada. On est loin de la Floride, là!. On redescend la Côte Est par le New
Brunswick, on rejoint les Etats-Unis et suivons tous les Etats côtiers, Maine,
Massachussets ( on pense a nos amis de Boston), …. On a l’impression de refaire
notre voyage de l’an passé a l’envers. Tiens on était là en mai l’année dernière,
tiens on était là en avril, en mars, etc.. Et enfin la Floride, ou nous avons
séjourné entre janvier et début février 2013. Etrange sensation !
Vol : le chien passe vraiment tout le trajet tout seul.
On croyait que quelqu’un irait le voir lui donner a boire ou a manger. Il n’en
est rien. Je me sens coupable. Pauvre petite bête.
On arrive a Miami a 17 h 45, heure locale, 23 h 45 en France
et Espagne. Nous voici de nouveau avec les pieds sur le continent américain. Nous
qui croyions initialement disposer d'un temps d'escale confortable, on n’a plus
que 2 h 30 avant notre prochain décollage pour le Costa Rica. Il nous faut récuperer
tous nos bagages (atterrissage sur sol US oblige donc pas de suivi automatique
sur le prochain vol), le chien, laisser nos bagages au Drop-off, essayer de
sortir le chien un petit moment et le remettre de nouveau dans sa boite pour la
dernière ligne droite.
Lorsqu’il nous voit, notre petit ami est comme fou. On ne
peut même pas le sortir avant d’avoir passé la douane. Je lui donne à manger a
travers la grille de sa cage pour essayer de le calmer.
Une fois les formalités passées, je peux enfin le sortir
dans le couloir. On tire derrière nous nos bagages. Au drop off, les employés
sont tellement speed que l’on n’est même pas capables de savoir s’ils ont pris
ou non tous nos bagages. Chacun de nous avait ou un ou deux bagages, les sacs à
dos, la guitare, moi le chien et sa boite. Je pense à un moment qu’il nous en
manque un. Je demande à quelqu’un de l’aéroport de refaire avec moi le chemin à
l’envers pour vérifier. Il m’accompagne. On en vient à espérer que dans la
confusion, on nous a effectivement pris nos bagages au drop-off. On verra bien à
l’arrivée.
Il faut sortir 5 minutes avec le chien. Maxime s'en charge.
Il est déjà temps de le redonner pour le prochain embarquement. Il n'est
vraiment pas content.
On se met en marche. On repasse les systèmes de sécurité,
encore et on se dirige vers notre dernier embarquement de ce voyage.
A l'arrivée à la porte d'embarquement, ce dernier est
quasi-terminé. Nous devons encore annuler notre « réservation »
d’avion pour Quito dans les 24 heures. Martina parvient a se connecter, je fais
patienter l’hôtesse. La porte de l'avion est juste là, allez! « MESSAGE
ENVOYE », yes !! On est dans les temps, il est 20 heures à Miami donc
2 heures du matin à Madrid. A notre arrivée à San Jose, il aurait été trop
tard. Aahh quels filous ces Capel!
Encore un petit mot à l’hôtel où nous dormons ce soir pour
leur indiquer une nouvelle fois nos changements d’horaires d’arrivée et
d’origine du vol. On ne vient plus de New York mais de Miami. On clique sur
envoi presque dans le couloir d’accès a l’avion. On est bon, là!
On monte dans l’avion. On est en vol pour le Costa Rica.
Je discuterai avec une dame Canadienne venue en 1990 au
Costa Rica pour 2 semaines, elle y est restee depuis. Elle est avec sa fille de
4 ans.
Ooui, nous atterrissons au Costa Rica.
Bagages : ils sont tous la ! C'est véritablement
un miracle après tout ces tribulations. Notre chien aussi est là toujours aussi excité, peu importe la durée du trajet. Comme à Miami, nous
devons attendre les formalités passées pour le sortir. On nous demande juste
oralement quand nous comptons repartir du Costa Rica. Rien à voir avec la
police américaine. Tout le monde a droit à son tampon, même le passeport de DJ.
On y est, on sort de l’aéroport, notre navette pour l’hôtel
est là. Ils ont bien eu notre message.Tout se déroule enfin comme prévu. Ce n'est pas trop tôt. Avec nous deux jeunes couples : des Suédois et des Américains.
Notre chauffeur est d'origine péruvienne.
Nous arrivons à l'hôtel. Porte en fer plein, hautes
clôtures, on ne va pas nous kidnapper ici. Nous faisons le check-in. Nous allons
pouvoir nous coucher. Cela fait 26 heures que nous avons quitté notre lit à
Madrid. Je sors une dernière fois Dj qui peut aller en toute liberté ici.
Enfin, ça y est, nous sommes au Costa Rica.
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