jeudi 27 février 2014

du 11 au 17 février 2014 : on fait connaissance avec notre nouvel environnement à San Gerardo de Rivas, Costa Rica

Mercredi 12 fevrier
Réveil naturel à 6 heures ce matin. Il fait déjà bien jour à cette heure ici. Bien dormi.
Etienne prolonge un peu sur l’oreiller. Il était k.o hier au soir. Il va beaucoup mieux ce matin.


Petit-déjeuner à l'hôtel Brillasol. Riz sauvage, haricots rouges, banane plantin rôtie et œufs brouillés ou au plat. Excellent ! Au buffet des fruits frais, papaye, ananas et pastèque, yaourts, miel, jus de fruits frais, café, céréales… tout y est.
Nous avons rendez-vous à 9 heures avec notre chauffeur pour nous amener aujourd’hui jusque San Gerardo de Rivas. On charge à nouveau son van, un très beau Hyundai 9 places tout neuf.
Il fait déjà très chaud.
On traverse la capitale San Jose, beaucoup de circulation. Certains quartiers de la ville ne sont  pas sans rappeler des quartiers de villes Thaïlandaises : grilles hautes en fer, jolie petite maison, jardin et bien- sûr dans ce jardin des bananiers et des cocotiers.

On prend la direction du sud vers Cartago puis San Isidro. Sur l’interamericana on grimpe jusque plus de 3.000 m durant une heure avant de redescendre d’autant de l’autre cote sur San Isidro. La végétation est dense sur les bords de route.
A l’avant je discute beaucoup avec Eric, notre chauffeur Costa Ricain. Il a vécu plusieurs années aux Etats-Unis, dans le New Jersey et on mélange un peu l’espagnol et l’anglais en parlant.
Nous faisons un bref stop au col. Un car de touristes s’arrête profiter du buffet.
Nous stopperons à San Isidro sur la place centrale. Nous réglons directement notre stationnement à la « contractuelle ». Nous irons jusqu'à une banque changer des dollars que nous avons en colones, la monnaie costa ricaine. Ici on nous a change 1 dollars pour 516 colones. Parfois on peut trouver mieux dans certains hôtels.
On se rend également dans un magasin ou l’on achètera pour 4 dollars une carte SIM costa Ricaine pour notre téléphone. Ce qui n'était pas possible aux Etats-Unis l'est à nouveau ici. Nous sommes sur le réseau Kolbi  qui, nous dit-on sur la pub, couvre 98 % du territoire. Va savoir si cela fonctionnera là-haut dans notre jungle ???
Nous voilà équipés pour le Costa Rica.
On ressort du centre ville en direction du Parc national Chirripo. En sortie de ville, de très jolies maisons clôturées à droite et à gauche. Vraiment, cela rappelle la Thaïlande c’est fou, modèle jolis quartiers.
A la sortie de la ville également, à gauche, ce que l’on appelle un Soda, petit restaurant typique Costa Ricain avec bancs et tables en bois. 


Au programme, des Casados, plats complets avec riz, maïs, salade, banane plantin et viande ou poisson. Un régal. Prix des plats, dans les 3.000 colones soit 6 dollars (moins de 5 euros) environ. 


Et après cela, promis, on n'a plus faim. Nous invitons notre compagnon de route à déjeuner.
On reprend en direction de Rivas. Au bout du village, la route s’arrête. Nous poursuivons sur le chemin à droite en direction toujours du Parc Chirripo. C’est parti pour des kilomètres de chemin de terre et surtout de pierres. J’ai mal pour la voiture toute neuve de notre ami Eric. Quelques intersections sans trop d’indications, on continue quand même sur ce chemin. Je dirais 40 minutes au moins après, nous arrivons à San Gerardo. Nous sommes a 1.350 mètres d’altitude. La place centrale se résume au terrain de foot. Des montagnes partout autour. Nous téléphonons à Juan Carlos,  la personne qui doit nous accueillir et nous accompagner jusque la maison. Il nous indique comment nous rapprocher car il n’est pas pour l’instant dispo. Le chemin a la sortie du village est encore pire. Soudain on se retrouve littéralement face à un mur. Impossible de poursuivre sans un vrai 4x4. Le réseau téléphonique dans ce petit vallon ne passe pas. Gloups ! Une dame nous dit bonjour. Elle va prévenir Juan Carlos. Je sors de l’auto, mon dieu, elle est couverte de poussière.
Juan Carlos arrive rapidement avec son 4x4. Nous pouvons transférer une nouvelle fois nos affaires dans son auto, nous saluons notre chauffeur, le réglons. Nous en avons eu pour un peu plus de 200 dollars de transfert depuis San Jose ce qui est somme toute raisonnable pour les 4 ou 5 heures de route. En fait j'ai donné un peu plus car j'ai vraiment eu mal pour sa voiture et je ne pense pas que dans son devis il avait prévu pareille aventure.
Les 8 dernières centaines de mètres parcourues avec Juan Carlos sont vraiment a faire en 4x4. Cela grimpe à pique. Nous parvenons a notre maison, la dernière du chemin, a 1.500 metres d’altitude. On ne peut monter plus haut par la "route". Le bout du monde au Costa Rica. Autour de nous, la jungle, mais aussi des caféiers, des bananiers, des papayers…

Juan Carlos nous propose de nous installer, il est un peu plus de 15 heures et revenir vers 16 heures nous mener au village pour faire des courses. On doit vraiment remplir notre frigo et notre garde-manger. On va acheter de l’huile, vinaigre, haricots, pâtes, riz, viande pour nous, pour le chien, des légumes, sans oublier la bière (je lui ai pris tout son stock... 6 cannettes va falloir qu'il assure un peu plus le gars), du vin ( du Chili en pack tetra pack, emballage français svp)… En tout, on en a pour 100 dollars. Nous avons à n'en point douter fait la journée du seul magasin du village. Il vont vite apprendre à nous connaître.
Première soirée dans notre nouvelle maison. Elle est très confortable. Au premier étage, nos deux chambres, la nôtre donne sur une jolie terrasse, la salle de bain et le coin buanderie avec lave-linge et sèche-linge ( je n'en ai pas chez moi). Au second étage, la grande pièce à vivre avec salon et cuisine toute équipée. Très joli panorama de cette bâtisse à l'architecture toute de bois. premier dîner concocté dans notre nouvelle cuisine.
On est fatigué, direction le lit à 9 heures.

Jeudi 13 février
Que c’est bruyant  la jungle la nuit ! On écoute plus de bruit ici que chez nous à Marseille. Tous ces animaux non identifies avec leur cri bizarre, c’est flippant, oui!
On est debout à nouveau à 6 heures. On est déjà calé à l'heure Costa Ricaine. On nous a dit que les gens se lèvent très tôt ici.

Premier petit-déjeuner chez nous.


Certains profitent déjà des conforts de la maison.





On a droit à des vols d’oiseaux en tous genres, notamment des colibris et autres oiseaux bien colorés.















Matinée travail pour les enfants. Fini le voyage. Juan Carlos nous rend visite pour voir les petites choses qui ne fonctionnent pas, ampoules…
Nous prenons la route à pieds pour le village de San Gerardo vers 11 h 30, nous avons rendez-vous pour déjeuner avec Jenny Moss, la directrice de l'association qui nous accueille ici à midi au restaurant le Rocadura. 20 minutes de marche sous une chaleur intense. Dans ce sens cela descend au moins.


La place centrale du village, son terrain de foot.

On demeurera après le déjeuner afin de profiter de la connection internet, on n'en a pas pour l'instant à la maison, et essayer de trouver une voiture de location pour la semaine prochaine et nos vacances avec nos amis Fred et Christel qui arrivent de Saint-Remy mardi avec les enfants. C'est la haute saison, on ne parvient pas à trouver quoique ce soit de satisfaisant ou alors un gros 4x4 de 7 places. Faut pas exagérer.
Sur le chemin du retour, nous passons devant chez Juan Carlos qui nous propose de venir le lendemain matin chez lui profiter de la connection et son aide pour téléphoner aux compagnies.

Vendredi 14 février
A son lever, le soleil fait de magnifiques couleurs rouges au dessus de la montagne vers l’Est.


Vue de notre fenêtre de salon et cuisine vers la vallée.


Journee de travail pour tout le monde....



... ou presque.

Martina se rendra chez Juan Carlos pour les locations d'autos. Finalament on va se tourner vers une Toyota Yaris, car il semblerait que l'on n'ait pas un impérieux besoin d'un 4x4 là où l'on va précisément; En plus c'est moins cher. Problème il va nous falloir faire plus de 100 kilométres pour rejoindre l'agence de location qui se situe sur la côte Pacifique, à Guepos. Heureusement 3615 Juan Carlos est là et nous a proposé de nous mener avec sa voiture moyennant qu'on lui règle l'essence.
Vers 15 heures, on prend la route du village. Pas grand monde aujourd’hui. On prend un café et un jus de blackberry (müre ou mora).
Il se met à pleuvoir, belle pluie tropicale. Bon va falloir rentrer là, non ? On achète un peu de confiture a la Pulperia (magasin du village) et on se met en route, sous la pluie.
Le chien ne va pas être propre à l’arrivée. En route, en passant devant le bureau de tourisme du Mont Chirripo, la dame nous interpelle, Juan Carlos nous cherche, les gens qui viennent installer internet chez nous sont à la maison et nous attendent. J’accélère le pas sous la pluie fine.
Installation va durer une bonne heure et demi.
Nous avons prévu de régler 30 dollars pour l’installation et je règle un mois d’internet à savoir 30 dollars encore.

Samedi 15 février 2014
Au cours du petit déjeuner, tremblement de terre de quelques secondes. On nous indiquera plus tard une magnitude de 4.7. Pas énorme mais avec notre construction en bois, on le ressent assez clairement. Bon, voilà le tremblement de terre, ça, c'est  fait!

On peut vérifier le bon fonctionnement de notre toute fraîche installation internet par quelques entretiens skype avec les parents et des amis. Nous voilà connectés. C'est beau la technique.



Quelques photos de notre maison et du jardin. Oui, on est vraiment au milieu de la jungle et des montagnes, on vous le dit.

Dimanche 16 février

Nous nous rendons au village où nous arrivons vers les 9 h 10. Tous les dimanches matin ils organisent un petit marché où des producteurs viennent vendre leurs produits. Manifestement on arrive déjà trop tard. Il ne reste plus grand chose. Les enfants me demandent où se trouve le marché. Braves petits!
Le café Bambu est aujourd'hui ouvert. Les volontaires sont à l'ouvrage. On retrouve Jenny Moss et son mari Pedro.
Nous nous installons pour discuter de notre séjour. Le job de directrice de projet associatif n'a pas l'air évident, les volontaires et leurs petits soucis, les choses à régler à côté...
Martina et Jenny se fixent rendez-vous pour demain chez Jenny pour ensuite aller au village d'Herradura où Martina doit enseigner l'anglais dès le mois de mars.
Nous rentrons chez nous pour le déjeuner. Il fait une chaleur torride. Notre chien tire la langue même si nous l'abreuvons comme nous de temps en temps le long de cette 1/2 heure de montée. On est à 1.500 mètres tout de même.
Le restant de la journée se passe tranquillement chez nous ou dans le jardin.

Lundi 17 février
Il y a déjà une semaine que nous quittions notre bonne ville de Marseille.
Nouvelle journée école pour les enfants. Maxime termine sa série de devoir à rendre avant le 19 février. On va envoyer tous les derniers aujourd'hui même. C'est quand même bien internet!


Martina prend le chemin vers 9 h 15 en direction du village et même au-delà puisque Jenny Moss avec qui elle a rendez-vous habite encore un peu plus d'1/4 d'heure à pieds de l'autre côté soit plus d'une 1/2 h de marche.
Martina va se voir présentée à la directrice de l'école et voir sa future classe, sa carte du Monde et son grand tableau blanc.
Elle sera de retour pour le déjeuner. Coup de chance, lorsque Jenny la ramène sur San Gerardo, Juan Carlos, finalement notre plus proche voisin est aussi là et la remontera jusque la maison. Il fait toujours aussi chaud.
Après-midi studieuse pour une partie de la famille.


Banane plantin de notre jardin. Peut-être les dégusterons-nous bientôt?

Etienne a commencé sa collection de chenilles et insectes qu'il trouve en quantité dans le jardin. On en a déjà des pleines bouteilles en plastique.

Demain matin, on reprend la route pour 10 jours de vacances à la découverte d'autres régions du pays, mais aussi retrouver les amis qui arrivent de Saint-Remy demain. Juan Carlos, nous emmène avec son auto jusque Guepos, c'est pas à côté, récupérer notre voiture de location, une Toyota Yaris. Nous partons vers 7 h 30.

Ce soir, en plus des bruits habituels, je crois que l'on a vraiment eu les coyotes pas très loin. Reste là DJ!

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